Parmi les questions évoquées en communication écrite du Conseil des Ministres du mercredi 20 avril 2022, il y avait l’épineuse question des logements administratifs de l’Etat. Sous le leadership du ministre Brehima Kamena, de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, un processus d’actualisation de la situation des logements administratifs de l’Etat a été engagé. Une dynamique bien salutaire qui a permis déjà de déceler sur les 142 logements administratifs de Bamako, 36 occupants illégaux.
Le Conseil des Ministres du mercredi dernier a pris acte d’une communication relative à la situation des logements administratifs à Bamako et des mesures envisagées pour rationaliser leur gestion. Et dans le cadre de l’actualisation de la situation des logements administratifs, la Direction générale des Biens de l’Etat a effectué, sur instruction du ministre chargé des Domaines, une mission qui a porté sur 142 logements administratifs dans le District de Bamako. Et d’après ce communiqué du Conseil des Ministres, les données recueillies par la mission font ressortir 52 logements dont la gestion est conforme à la règlementation, 36 logements dont les occupants ne disposent pas de décisions d’affectation ou dont les décisions sont expirées et 54 logements autres logements pour lesquels les investigations sont en cours. Suite à ce constat, le Conseil des Ministres a instruit le ministre chargé des Domaines de notifier, par voie d’huissier, aux occupants irréguliers un délai de 6 mois au-delà duquel les contrevenants seront expulsés.
En effet, la mise en œuvre de ces actions rentre dans le cadre de la rationalisation de la gestion des biens de l’Etat et s’étendra dans toutes les régions administratives du Mali.
L’engagement du ministre Kamena est à saluer dans cette dynamique !
Pour beaucoup d’observateurs, c’est grâce au souci de la bonne gouvernance et à la ferme volonté d’assurer une gestion efficiente des biens de l’Etat que le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, des Domaines, de l’aménagement du territoire et de la population, le Professeur Bréhima Kamena a engagé ce processus d’inventaire. Ce, au moment où des dénonciations et critiques sur la gestion des immeubles de l’Etat font rage. Des cris de cœur relatifs au flou qui entoure la situation réelle de ces logements administratifs ou des non ayants droits y élisent domicile depuis des années.
Espérons qu’après ce processus d‘actualisation des données sur les logements administratifs de l’Etat, le ministre Kamena puisse toucher du doigt à la situation des immeubles abritant des anciens services de l’Etat, bradés à des Diawando du grand marché de Bamako sous l’ancien régime.
Adama Tounkara