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Gestion des élections : Choguel tient à son organe unique

Pour la deuxième fois depuis sa nomination et la première fois depuis qu’il a présenté le Plan action de son gouvernement devant le CNT, le Premier ministre a rencontré la classe politique vendredi dernier, au Cicb. Les débats ont porté sur le front social, marqué par la grève des enseignants ; la mise en place de l’organe unique de gestion des élections et les assises sur la refondation.

 

« Nous allons faire en sorte que l’organe unique de gestion des élections puisse être une réalité. Nous avons trouvé le débat et pendant 9 mois, il n’a pas été tranché parce que ceux qui disaient qu’il faut l’organe unique n’ont pas eu l’opportunité de prouver que c’est faisable », a indiqué le Premier Maïga.

 

Dans son intervention, il a déclaré que ceux qui disaient que le temps ne suffisait pas l’ont affirmé. Mais il n’y a pas eu de débat pour trancher définitivement la question. L’organe unique va être installé. Il s’agira de serrer les coudes pour le rendre fonctionnel pour que les élections qui se tiendront soient les moins contestées de l’histoire récente de notre pays, a expliqué Choguel Kokalla.

Parlant du front social, il a rappelé aux hommes politiques que depuis que le gouvernement est en place, dès les premières semaines, il s’est attaché à faire face au front social parce que sans avoir la sérénité nécessaire, il n’était pas possible de se concentrer sur l’essentiel.

« Nous avons tenu à avoir le consensus minimum pour avoir la paix sociale. Nous avons aussi organisé les examens dans le calme. Il n’y a pas eu d’attroupement devant les salles d’examen. Il est vrai qu’il y a eu la grève des syndicats. Nous avons fait tout ce qui est possible et nous continuions à le faire pour que les partenaires sociaux sentent toute la considération et la disponibilité du gouvernement », rassure le Premier ministre.

Selon Choguel Kokalla Maïga, les Maliens ont soif de sécurité et de justice. La lutte contre l’impunité et de justice doit être conduite de façon implacable. Un Etat, c’est la force et le droit. La force pour dissuader quiconque qui impose aux autres citoyens et à l’état par la force. La justice pour protéger les plus faibles.

« Nous souhaitons que tous les actes posés au quotidien par le gouvernement de transition face l’objet d’échange afin d’assoir une démarche consensuelle afin d’obtenir le consensus le plus large possible des forces vives de la nation, composées des partis politiques, des syndicats et des organisations de la société civile », informe-t-il.

S’agissant de l’organisation des assises sur la refondation, le Premier ministre a souligné qu’aujourd’hui, pour refonder l’Etat, « nous avons besoin de tous les fils du pays, quelle que soit leur sensibilité politique. Personne ne sera traité pour ce qu’il a été mais pour ce qu’il fait. Nous voulons faire en sorte que tous les Maliens soient traités de la même façon ».

« Les réformes doivent aboutir, entre autres, au processus de refondation de l’Etat. Nous dévons assoir un nouvel Etat. L’Etat que les Maliens veulent. Nous devons tirer les leçons des 60 dernières années de gestion de notre Etat. Nous dévons aussi prendre en compte dans ce processus toutes les réflexions qui ont été faites par le passé », conclura Choguel Kokalla Maïga.

Adama DAO

Source : Le Tjikan

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