L’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye abrite, depuis le lundi 24 juin 2019, un stage de formation sur la sécurité intitulée « Média, paix et sécurité. » Il regroupe une vingtaine de journalistes, de blogueurs et de communicants venus du Mali ou de la sous-région. Ce stage s’étendra sur cinq (5) jours, soit du 24 au 28 juin. L’objectif de cette session, c’est d’améliorer l’engagement bénéfique de tous les acteurs de l’information à développer des caractères favorables à la bonne gestion des conflits.
Renforcer la capacité des journalistes, des communicants ainsi que des blogueurs en communication de crise, tel est l’objet d’une formation qui s’est ouverte depuis lundi à l’Ecole de Maintien de la Paix de Bamako. Cette session de stage de formation a débuté par une brève présentation de l’Ecole de Maintien de la Paix, Alioune Blondin Bèye, créée depuis 1999 à Zambakro. Vu l’insécurité grandissante au Mali, elle s’est retrouvée en 2003 à Koulikoro avant de rejoindre Bamako en 2007. Aux dires du Lieutenant-colonel, Aliou Bagayoko, Directeur de l’Instruction de ladite école, cette structure a une vocation sous régionale. À l’en croire, cette école vise le renforcement de capacité des pays africains dans les opérations de maintien de la paix. C’est dans ce cadre que s’organise pour la première fois ce module de stage « Média, paix et sécurité ». Aux dires du Lieutenant-colonel, vu l’état d’insécurité qui règne dans nos contrées aujourd’hui, « on est au-delà des opérations de maintien de la paix. »
Pendant ces cinq jours de stage, les participants bénéficieront des cours interactifs sur les organes de l’ONU ainsi que leur composition et leur rôle, le déroulement des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies, les mandats ainsi que les résolutions des Nations Unies. Outre, des cours sur l’histoire des médias, l’éthique et la déontologie, les stratégies de communication, le média training et les techniques rédactionnelles, etc., seront dispensés de manière interactive. La question des réseaux sociaux ne sera pas également négligée vu que ces nouveaux canaux de communication ont le vent en poupe. Tous les modules ont pour nécessité de renforcer les compétences des communicateurs ou des acteurs de l’information en communication de crise. Cette session prendra fin le vendredi par une évaluation finale.
F. TOGOLA
Le Pays