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GESTION DE L’INFORMATION SECURITAIRE : Vingt-cinq stagiaires à l’école du CSS

Vingt-cinq ressortissants issus des forces de défense et de sécurité, des autorités judiciaires et de la société civile des pays membres du G5-Sahel ont été outillés du 9 au 13 novembre, à Bamako, sur la gestion de l’information sécuritaire en période de crise.

 

La traditionnelle formation du Collège sahélien de sécurité à Bamako après la crise sanitaire de la Covid-19 a eu lieu du 9 au 13 novembre dernier dans un hôtel de la place. Axée sur la  gestion de l’information sécuritaire en période de crise, la formation, qui a regroupé 25 ressortissants issus des forces de défenses et de sécurité, des autorités judiciaires et de la société civile des pays membres du G5-Sahel, a porté sur le fonctionnement et les enjeux de la gestion de la crie, la gestion de la crise médiatique, le management d’une équipe dans un contexte d’urgence, la réponse des besoins des journalistes et autres.

Selon le coordonnateur des activités du Collège sahélien de sécurité, le contrôleur général Sékou Naman Kéita, si la gestion de la crise est une chose, la gestion des médias en situation de crise en est une autre. « Avec les médias, une posture mal dosée, un mot mal pesé pourrait entraîner une surexposition médiatique négative. Or, le phénomène du terrorisme est réel. La moindre faillite de l’Etat est utilisée par l’idéologie jihadiste. L’usage de certains termes est aussi dangereux… »

Le coordinateur des activités du Collège sahélien de sécurité ajoute qu’il est temps que les médias se mettent en bataille au 21e siècle. « Les plumes et claviers ont un rôle. Le séminaire a abordé plusieurs sujets. La lutte contre le terrorisme et de l’extrême violence se gagnera par l’implication de tous », indiquera-t-il.

La porte-parole des stagiaires, Nana Aïcha du Niger a rappelé que le séminaire a été marqué par des travaux de groupes. « Les domaines cibles ont été importants. Et le thème s’inscrit dans les objectifs des autorités des cinq pays du G5-Sahel en vue de garantir des conditions de sécurité dans l’espace des pays membres et la bonne gouvernance dans un cadre de coopération. C’est pourquoi les participants recommandent l’implication des journalistes dans les activités des forces de défense et de sécurité et le renforcement de capacités des participants », propose-t-elle.

L’ambassadeur de la Délégation de l’Union européenne, Bart Ouvry a estimé que l’UE est une mission de paix. « Parce que les Européens ont compris qu’il faut se mettre ensemble pour la voie de la paix. C’est pourquoi j’estime que le fait que les pays coopèrent est extrêmement important. Les compétences acquises ici sont des signaux pour la paix.

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