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Gestion chaotique du pays : l’opposition organise une marche le 23 avril prochain

L’annonce à été faite par des leaders de l’opposition ce mercredi 13 avril, au cours d’un point de presse qu’ils ont animé à la Maison de la presse. Les conférenciers ont, à travers une déclaration liminaire lue par Djiguiba Kéita, donné leur avis et position par rapport à la gestion de certains sujets préoccupants de la Nation.

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La déclaration liminaire a porté sur le cadre de concertation opposition/majorité, la saisine par l’opposition de la Cour constitutionnelle sur l’installation des autorités intérimaires dans les collectivités territoriales au Nord, le boycott par l’opposition de la dernière réunion du cadre de concertation et la marche qu’elle envisage d’organiser sur les dérives du gouvernement dans la gestion du pays.

Mis en place en 2015, le cadre de concertation entre la majorité et l’opposition avait été perçue et saluée par les Maliens comme étant une “démarche républicaine et porteuse d’espoir”. Depuis un certain temps, l’opposition se dit déçue par le gouvernement et a décidé de ne plus prendre part aux réunions du cadre de concertation, tant que certaines questions ne seraient pas éclaircies publiquement. En l’occurrence, la question de tentative du fameux coup d’État de mars dernier attribuée à l’opposition.

Au moment où l’opposition était dans la dynamique du “dialogue républicain”, elle a été surprise d’être accusée, en mars dernier, par Bocari Tréta, secrétaire général du RPM, de vouloir faire un coup d’État contre le président de la République et les institutions de la République.

“Ces accusations gravissimes constituent une entorse au dialogue républicain que nous voulons instaurer et un danger pour la paix et la quiétude de notre pays si durement éprouvé depuis 2012”, à affirmé Djiguiba Keita.

C’est pourquoi, l’opposition à conditionné sa participation aux prochaines réunions du cadre de concertation, à l’administration de la preuve du complot (coup d’Etat) et de l’identification de ses auteurs par le secrétaire général du RPM, Bocari Treta. À défaut, les leaders de l’opposition lui demandent de présenter des excuses publiques.

Par ailleurs, les partis politiques de l’opposition républicaine et démocratique, refusent de s’associer à une quelconque concertation qui ne prendra pas en compte les vrais problèmes politiques et institutionnels du pays comme la gestion de la crise du nord. C’est ainsi que l’opposition a claqué la porte mardi 11 avril, lors de la dernière réunion de concertation dont l’ordre du jour portrait sur le projet de relecture de la loi électorale, la charte des partis politiques et l’agenda et le chronogramme des élections communales. L’opposition a décidé de rejoindre le cadre de concertation le jour où les questions institutionnelles, politiques et électorales seront mises à discussions dans une mission globale.

Les conférenciers ont confirmé, la saisine de la Cour constitutionnelle par l’opposition par rapport à l’institution des autorités intérimaires dans les régions du nord. Cette décision, selon les conférenciers, viole la constitution et le principe de la libre administration des collectivités et porte en elle, les gerbes de la partition du pays.

Signalons que face à la gestion catastrophique du pays, les partis politiques de l’opposition ont décidé d’organiser, le 23 avril prochain, une marche politique.
“Nous avons alerté ! Oui, nous avons dénoncé toutes les dérives qui ont caractérisé la gouvernance de notre pays ! Nous avons été traités de tous les noms d’oiseaux ! Notre pays souffre ! Les espoirs s’effritent !…c’est pourquoi nous invitons les Maliennes et les Maliens à une marche pour dénoncer les dérives du régime”, à expliqué Djiguiba Kéita dit PPR.

Rappelons que l’opposition, à travers cette marche, va dénoncer la mauvaise gestion de la crise du Nord, l’institution des autorités intérimaires, la mauvaise gouvernance, la corruption généralisée, la dilapidation des ressources publiques mais aussi et surtout, exiger la paix et la quiétude au Mali.

Source : Autre Presse

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