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Génocide rwandais: Pascal Simbikangwa nie en bloc les accusations à son procès

A Paris, ce jeudi 6 février, se déroule la troisième journée du procès de l’ancien capitaine rwandais Pascal Simbikangwa pour complicité de génocide en 1994. Une audience au cours de laquelle l’accusé a rejeté les preuves apportées contre lui : « Les escadrons de la mort, ce n’est qu’une formule inventée par le FPR et relayée par les médias occidentaux ».

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L’accusé nie tout en bloc. Exemple avec cette lettre en date du 23 mars 1994, écrite par le président de la Cour de cassation du Rwanda et adressée au président Juvénal Habyarimana. Joseph Kavaruganda, le président de la Cour de cassation, s’indigne. Il raconte qu’il a reçu la visite quelques jours plus tôt de Pascal Simbikangwa qui l’aurait menacé, précisant même que ses jours étaient comptés. Effectivement le président de la Cour de cassation sera exécuté sur ordre au premier jour du génocide, le 7 avril 1994.

Ces faits, Pascal Simbikangwa les balaye d’un revers de main : « Ce document est nul. La vacuité de ce document a été prouvée ». A-t-il fait partie, comme on le dit, des escadrons de la mort ?, interroge le président. « Les escadrons de la mort, ce n’est qu’une formule inventée par le FPR et relayés par les médias occidentaux », répond Pascal Simbikangwa.

Un « gouvernement complice du FPR »

L’avocat général veut enfin en savoir plus sur son positionnement politique : « Etiez-vous hostile au gouvernement de coalition de 1992 ? » « Oui, c’était un gouvernement complice du FPR. Plus clairement, tout ça ne pouvait que déboucher sur l’hécatombe qu’on a connue », répond Simbikangwa.

 

Source: RFI

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