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Généralisation du phénomène d’insécurité dans le pays : Ne serait-il pas mieux de réviser les dispositifs en vigueur ?

Des attaques, encore  des attaques. En l’espace de 72 heures seulement, trois attaques ont été enregistrées faisant des morts et des blessés à l’échelle nationale. Une première, perpétrée le vendredi dernier contre les Agents permissionnaires de la  MINUSMA qui a fait trois 3 morts et un blessé dans la localité de Siby à une autre de Dioungani pour ensuite se clore avec l’attaque kamikaze qui a visé le camp Boubacar Sada Sy de Koulikoro centre, l’on est en droit de s’inquiéter à vrai dire. Bref, toutes les preuves d’une généralisation de l’insécurité dans le pays s’étalent au grand jour. Faut-il indexer le dispositif sécuritaire ?

Les bandits armés ne semblent plus dans la logique épargner quiconque. Les pauvres civils, sans armes, les militaires maliens, les Agents des forces étrangères ; en réalité, tout le monde est dans les viseurs des terroristes. Se dirige-t-on sur un terrain de sauve-qui-peut ? En tout cas, la détérioration de la situation sécuritaire atteste clairement les limites de la politique sécuritaire adoptée par non seulement l’État malien, mais aussi par ses Alliés. L’information qui est tombée sur Bamako, le vendredi soir, relate que  des Hommes armés non identifiés ont attaqué une voiture des jeunes soldats guinéens  de la MINUSMA au niveau de la localité de Siby, à 44 kms, au Sud-ouest de Bamako, sur la route de Kourémalé (frontière avec la Guinée). Une attaque lâche qui s’est soldée par  un triste bilan de trois (3) morts  et un chauffeur blessé. Toute chose qui prouve que même dans le Sud,  personne n’est à l’abri face à ces terroristes.

Le  Nord  qui était le plus touché par le terrorisme est presque oublié au fait que les localités du Centre sont devenues, depuis l’arrivée en 2018 du HERISSON à la primature, le champ des scènes de violences et de théâtres de la plupart des opérations meurtrières. Des centaines d’écoles fermées et des villages sont toujours assiégés par les mercenaires Dogons et autres bandits armés. Ce qui laissa les pauvres et innocentes populations locales  à la merci des acteurs de ces scènes de massacres, de viols, de violences. Aujourd’hui, seuls ceux qui peuvent se déplacer pour  se réfugier dans les autres Régions ou venir à Bamako ici ont la vie sauve.

Mais, maintenant les cas de braquages, de  vols, d’assassinats, d’attentats terroristes, etc., c’est partout dans notre pays.

Après tant d’assassinats et d’attaques déplorés, ne serait-il pas mieux pour nos autorités compétentes de réviser urgemment  leur politique sécuritaire et leur stratégie de lutte contre le terrorisme et le grand banditisme dans toutes leurs formes ? Ne serait-il pas temps que les paisibles citoyens puissent bénéficier de leur droit à la vie et à la mobilité !

Marie Claire Dakono, Stagiaire 

LE COMBAT

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