Dans le cadre de son assistance humanitaire, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) vient en aide à la population de Gao. L’Organisation humanitaire a, en effet, doté l’hôpital de Gao d’un centre d’isolement Ebola, d’une salle de Physiothérapie, d’une unité de psychothérapie, d’une buanderie et d’une pharmacie. Elle a, aussi, réhabilité l’entrepôt et le bloc administratif de la Croix Rouge Malienne régionale. L’amélioration des conditions de détention à la prison de Gao, la formation des éleveurs, le soutien aux maraichers, la rénovation des bâtiments de la gendarmerie sont d’autres activités phares que le CICR est en train d’accomplir dans la ville. Des actes humanitaires salués par la population et les autorités locales de la cité des Askia.
Une caravane de journalistes maliens a visité du 11 au 13 mars les réalisations faites par le CICR dans la ville de Tombouctou. L’Organisation Humanitaire a doté l’hôpital de Gao d’un centre d’isolement Ebola, d’une salle de Physiothérapie, d’une unité de psychothérapie, d’une buanderie et d’une pharmacie. Selon le directeur de l’hôpital Amadou Maiga, ces investissements du CICR sont à saluer car cela contribue à l’amélioration de la prise en charge des patients qui viennent de tous les régions du Nord du Mali. Le docteur Aly Ouattara, chef de projet au CICR, parle d’une coopération fructueuse entre l’hôpital et son organisation. « En plus des réalisations physiques, le CICR prend en charge gratuitement les urgences médicochirurgicales et les malades hospitalisés », explique-t-il. Endommagés par l’occupation djihadiste, l’entrepôt de stockage et le bloc administratif de la Croix Rouge Malienne de Gao ont été réhabilité par le CICR. Pour la reprise des activités de la Croix Rouge Malienne à Gao, le CICR nous a apporté son appui, explique Papa Oumar Bah, administrateur de la CRM de la ville. « La première étape était la réhabilitation des infrastructures administratives (bureaux, salle de formation…). La seconde étape a consisté au renforcement des capacités de stockage de matériels », soutient Bah. Le Comité International de la Croix Rouge apporte, aussi, un appui conséquent au secteur de l’élevage à Gao. Ainsi, depuis trois ans, l’organisation soutient le secteur de l’élevage en formant des vétérinaires, des auxiliaires d’élevage. C’est dans ce cadre, souligne le chef de département de la sécurité économique et alimentaire. Jean Cimanga, que le CICR a signé un contrat avec le Centre de Formation Professionnel pour la Promotion de l’Agriculture au Sahel (CFP-PAS) pour financer la formation de 20 auxiliaires d’élevage chaque année. « Toute les trois régions du Nord sont représentés lors de cette formation », ajoute-t-il. A la prison centrale de Gao, le CICR intervient pour le respect des droits des détenus. En plus des matériels hygiéniques remis à la prison, le CICR a équipé la cuisine et améliore le menu des prisonniers. Une intervention que salut le régisseur de la prison, le lieutenant Djibril Koita. « Cela nous permet de respecter les droits de détenus », explique-t-il. Dans la région, le CICR assiste également 48 groupements de maraichers. Le groupement Gommi Koumbé du quartier Boulgoundjé fait partie des bénéficiaires de cette activité d’aide à la production maraichères. En effet, pour la saison 2014-2015, le CICR a donné des outils agricoles et des semences maraichers au regroupement. Le vendredi 13 mars, le Chef de la sous délégation du CICR de Gao, Gabriel Moukalayi a procédé à la remise officielle des clés des bâtiments de la gendarmerie de la ville réhabilités par son organisation. Cela entre, selon Moukalayi, dans le cadre de la préservation de la vie humaine.
Madiassa Kaba Diakité, envoyé spécial