Mardi dernier aux environs de 17 heures, un homme à la peau blanche, muni d’un appareil détecteur de métaux, aurait découvert un gisement d’or dans le lit du fleuve non loin du quai de Gao.
La rumeur s’est répandue telle une traînée de poudre dans la ville, à travers les radios libres et les réseaux sociaux.
Le talibé Oumar Almahamoudou dit avoir vu un chercheur d’or au niveau du quai. «J’étais avec un autre talibé quant un homme à la peau blanche, muni d’un appareil détecteur de métaux, est venu tester son appareil sur le site. Son détecteur a fait un bruit et il a commencé à dégager le sable avant l’arrivée de la foule», explique-t-il.
Effectivement, lorsque la rumeur a circulé dans la ville, une foule de personnes a convergé vers le quai. Jeunes riverains, vendeurs du «bourgou», éleveurs, femmes et enfants tous munis des pelles et pioches ont pris d’assaut les lieux.
Pour en savoir davantage sur cette affaire, nous avons approché le président de l’Association des vendeurs de «Bourgou», Kaga Andéou. «J’ai vu un homme effectuer une fouille dans le lit du fleuve avec son appareil mais je ne peux pas dire qu’il a découvert de l’or ou pas. Ce qui est sûr, c’est le rôle des autorités locales d’enquêter sur cette affaire afin que la population sache la vérité», dit-il.
Le conseiller communal à la mairie de Gao, Souleymane Touré qui était d’ailleurs sur le site confirme qu’un homme possédant un détecteur de métaux a fouillé au niveau du quai.
«À tous les essais l’appareil sonnait, mais cela ne veut pas dire que c’est de l’or parce que l’appareil détecte aussi le fer», précise-t-il. Mais, d’après lui, il n’y a pas d’or au niveau du quai de Gao.
Abdourhamane TOURÉ
Amap-Gao
Source : L’ESSOR