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Gao et ses localités environnantes : Une escalade criminelle et infernale

Le timing et les coïncidences de ces derniers jours sont expressifs de la nature de la crise que notre pays, le Mali, traverse. Selon des sources bien informées, dans la nuit du d’hier, 26 Novembre 2018, deux (02) individus armés non identifiés, tous deux sur des motos, marque Sanily, probablement de peau noire, auraient fait irruption dans le village de Karou Gourma, commune de Ouattagouna dans le cercle d’Ansongo, pour commettre des exactions sur un commerçant avant d’emporter des produits alimentaires et une forte somme d’argent.

L’acte étant commis, ils auraient été poursuivis par les éléments du groupe armé, CMFPR2. Lesdits assaillants auraient été retrouvés morts, égorgés à environ 5 km d’Ansongo où leurs butins ont disparus. La précarité de la situation est claire sur le terrain. Toujours selon nos informations, un avis de sécurité aurait instauré des restrictions des citoyens dans la ville de Gao en raison des risques d’affrontements inter-communautaires. Il a été signalé des renforts de mouvement d’auto défense.

La colère de l’AEEM locale

Dans la même journée de ce mardi, les élèves et étudiants de Gao ont décrété une grève de 48 heures. La reprise des cours est jeudi 29 novembre. Leurs motifs, c’est rendre hommage aux deux (02) victimes tuées devant la station Abdoulaye service le dimanche dernier. Cette population aux ardeurs très solidaires compte mettre des actions en place pour se sécuriser ou aider les forces de sécurité à mieux le faire.

Le deuil et la tension d’indignation

Après l’annonce des funérailles d’Abdoulaye Oumar Maiga, au quartier Château, la population a été appelée à se rassembler pour rendre un hommage au défunt. Des mesures sécuritaires auraient été prises par le pouvoir pour prévenir les mouvements de foule ou des volontés de représailles à l’issue de la cérémonie. La crainte est visible au sein des habitants de la cité des Askia. Plusieurs personnes des communautés nomades auraient quitté la ville dans ces dernières 72 heures.

Des bandits et leur poste

Selon des informations recueillies dans la journée d’hier lundi, des combattants non identifiés auraient érigé des postes de contrôle aux alentours du village de Tarajaba, localité située entre Ansongo et Tessit. Leur objectif est de dépouiller tous les passagers en provenance des deux localités et de la foire de Markoye, frontière avec le Burkina. Selon les sources concordantes, cette situation durerait depuis le 21 novembre 2018. Au moins, 205 personnes auraient signalé aux autorités avoir été dépossédées de tout bien dont 04 véhicules et 08 motos. Aucune perte en vie humaine n’est jusque-là pas signalée.

Source: figaromali.net

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