Un jeune pasteur d’une église dite « de réveil » (des pentecôtistes) s’est noyé sur une plage de Libreville en voulant marcher sur l’eau.
Le “zélé” serviteur a tout simplement laissé son âme en péril dans une mer impitoyable. Le photographe qu’il avait
pris comme témoin du miracle et quelques fidèles auxquels il avait promis la guérison ne pouvaient qu’assister impuissants à sa lutte contre les flots qui se jouaient de son incrédulité.
Plutôt que de religieux, beaucoup tendent à qualifier ici ce pasteur de sectateurs. Quand on sait que les sectes constituent une menace pour la stabilité de nos sociétés au regard de ses animateurs plus enclins au sensationnel qu’à une crédulité sagement pensée.
En outre, Le clergé assiste impuissante à “cette dérive”, et les pouvoirs publics se réfugient derrière la liberté de culte “pour laisser faire”.
Que faire sinon recommander la prudence à tous. Car, si un bon disciple peut mieux faire que son maître, il est aussi évident qu’un mauvais disciple meurt forcément là où son maître a fait des exploits. C’est le cas de notre regretté pasteur qui n’aura pas la chance de se repentir comme son homologue américain qui avait appelé publiquement au meurtre du Président vénézuélien Hugo Chavez et qui, instinct de survie oblige, a fait machine arrière à plus de 120 excuses à la minute.
La rédaction