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G5 Sahel : Dr Anasser Ag Rhissa réclame la paternité de l’idée, de la proposition et de l’initiative G7 Sahel devenue G5 Sahel

Lettre ouverte en ligne adressée aux Présidents des pays membres du G5 Sahel, aux partenaires du G5 Sahel, à l’Algérie, à la Libye, au Président du Mali, au Premier Ministre, au Président de l’assemblée nationale du Mali, au Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, au CSA, au Ministre des droits de l’Homme et de la réforme de l’état, au Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, au Ministre de la réconciliation nationale, au Ministre de la défense, au Ministre de la sécurité et de la protection civile, au CNCA, aux partis politiques, aux groupes armés et d’autodéfense Maliens, aux régions incluant le district de Bamako et aux communes du Mali, aux notabilités de Bamako, du Mali et aux religieux du Mali, à tous les Maliens, à tous les Partenaires (ONU/MINUSMA, BARKHANE, …), et aux médias.

Je suis Expert TIC, Gouvernance et Sécurité, de père Malien et de mère Nigérienne, ressortissant de la zone sahel.

Etant à l’origine de l’idée, de la proposition et de l’initiative de la création du G5 Sahel, je suis heureux de sa montée en puissance programmée.

Je suis, malgré tout, déçu du fait que du G7 Sahel devant couvrir les sept pays (le Mali, le Niger, le Burkina Faso, l’Algérie, la Libye, le Tchad et la Mauritanie) de la zone sahel tel que je le pensais qu’on se soit retrouvé avec un G5 Sahel excluant l’Algérie et la Libye.

Félicitations au Président Malien, Ibrahim Boubacar Keïta, IBK, pour son engagement, son dévouement et pour son leadership éclairé du G5 Sahel pendant l’année 2017 et son passage du relai au Président Nigérien, Mahamadou Issoufou, que nous saluons pour sa détermination à relever les défis auxquels fait face le G5 Sahel.

Félicitations aux cinq pays (le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie) de la zone sahel qui ont concrétisé cette idée et cette initiative, en mutualisant leurs ressources, pour lutter contre le terrorisme en n’oubliant pas le tryptique Sécurité, Développement et Paix.

Merci aux partenaires (France, Europe, Etats Unis, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, ONU) qui les ont aidés dans ce sens.

Merci à la France d’être en première ligne pour la promotion de cette initiative qui doit rester une initiative sous régionale (de la zone sahélienne) avec le support des partenaires.

Le terrorisme est une guerre invisible qu’on subit collectivement sans le vouloir ET qu’on remporte collectivement en s’engageant.

La contribution de l’Algérie et de la Libye étant importante pour la sécurisation de leurs frontières avec le sahel, espérons que ces derniers rejoignent le G5 Sahel pour constituer le G7 Sahel tel que je l’avais pensé depuis le départ.

Compte-tenu de l’urgence sécuritaire, le plus tôt sera le mieux surtout pour l’Algérie qui a une grande expérience dans la lutte contre le terrorisme : elle était active pour une telle mutualisation des ressources mais a préféré faire cavalier seul par la suite.

L’Algérie doit se rappeler qu’à plusieurs, on est toujours plus fort et on atteint facilement la masse critique, surtout contre le terrorisme et la guerre asymétrique que les terroristes/djihadistes utilisent comme stratégie.

Quant à la Libye, elle pourra rejoindre plus tard le groupe quand elle avancera dans sa réorganisation, sa sécurisation intérieure et la réconciliation entre les différentes composantes de la nation.

Vous trouverez dans la suite de cette lettre ouverte :

– Des extraits de ma proposition de programme et de projet de lutte contre l’insécurité et contre le terrorisme dans la zone sahel,

– Vraie montée en puissance du G5 Sahel en devenant G7 Sahel comme je le proposais ET en s’autofinançant,

– Collaboration et perspectives,

– Conclusion

1. Des extraits de ma proposition de programme et de projet de lutte contre l’insécurité et contre le terrorisme dans la zone sahel

Je remercie son excellence le Président du conseil des Ministres du G5 Sahel des échanges que nous avions eus et de la confiance qu’il m’a témoigné en me mettant en contact avec l’équipe de G5 Sahel afin d’échanger avec elle sur ma proposition de lutte contre l’insécurité et contre le terrorisme dans la zone sahel.

Je remercie le secrétaire permanent du G5 Sahel, les experts gouvernance et défense/sécurité du G5 Sahel et le point focal du G5 Sahel au Mali, pour leur accueil, leur disponibilité et les fructueux échanges que nous avions eus.

Vous trouverez ci-dessous ma proposition de programme/projet TIC_Secure_Sahel, de lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans la zone sahel, et le réseau social sur lequel elle s’appuie.

DESCRIPTION DU PROGRAMME TIC_Secure_Sahel DE LUTTE CONTRE L’INSÉCURITÉ ET LE TERRORISME DANS LA ZONE SAHEL

Le programme/projet, TIC_Secure_Sahel, de lutte contre l’insécurité et contre le terrorisme, de paix et de développement dans la zone sahel, a été envoyé aux chefs d’Etat de la zone sahel en 2010 (version de base) et en 2011 (version ci-dessous), au G5 du sahel (à sa création et le 17 février 2014), à l’UA/MISAHEL (en 2014) et publié, en 2011, sur plusieurs médias (Tamtaminfo (publié le 19 mai 2011), Site-Afrique, En-Afrique, Cri de Cigogne., …).

J’avais envoyé une proposition de partenariat avec la France (ministère des affaires étrangères), en 2012, sur ce programme/projet et le renforcement de capacités associé.

Avec un tel partenariat, incluant l’ONG TILWAT International dont je suis le Président, le Ministère des affaires étrangères du Mali, l’Agetic, les ministères de la défense et de la sécurité du Mali et le Ministère de l’environnement du Mali, nous avions organisé, en 2012, en 2013 et en 2014, au Mali des séminaires sur les TIC ET LA BONNE GOUVERNANCE AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT DURABLE, DE LA DEFENSE, DE LA SECURITE ET DE LA PAIX AU SAHEL, EN PARTICULIER AU MALI.

En 2011, en partenariat, entre autres, avec le Ministère de la communication du Niger et la Présidence du Mali, un tel séminaire avait été organisé à Niamey.

En 2012, en partenariat, entre autres, avec le Ministère de la communication du Niger et le Ministère de la communication du Burkina, un tel séminaire avait été organisé à Ouagadougou.

Cette proposition de programme/projet, TIC_Secure_Sahel, de lutte contre l’insécurité et contre le terrorisme, de paix et de développement dans la zone sahel, avait été republiée le 30 décembre 2013 sur  koulouba.com et Agora21, le 01 janvier 2014 sur Bamada.net et d’autres médias.

Ce programme utilise le réseau social :

Unis&Solidaires durablement tous pour tous

Le PROGRAMME TIC_Secure_Sahel est composé de plusieurs volets :

* Gouvernance du programme et sa méthodologie,

* Renforcement de capacités des citoyens et des acteurs,

* Culture du vivre ensemble et de la paix, Intégration des citoyens et communautés et amélioration des relations civilo-militaires,

* Le projet TIC_Secure_Sahel axé sur la bonne gouvernance, les TIC et le tryptique Paix, Sécurité et Développement,

* Base d’informations d’intelligence stratégique de renseignements au niveau de la zone sahel et ses connexions aux niveaux local, régional et international,

* Coopération et Partenariats

L’ex Président ATT du Mali avait reçu, en juillet 2011, à Koulouba, Dr ANASSER AG RHISSA, Président de l’ONG TILWAT International, concernant ce programme/projet et a promis de le mettre en œuvre pour le Mali et de le proposer aux Présidents des pays du champ de la zone sahel.

A. RESUME DU PROGRAMME/PROJET

TIC_Secure_Sahel : PROPOSITION DE PROGRAMME DE LUTTE CONTRE L’INSÉCURITÉ ET CONTRE LE TERRORISME DANS LA ZONE SAHEL

UTILISATION DES TIC ET DE LA BONNE GOUVERNANCE POUR LA PAIX, LA SÉCURITÉ ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE RÉSILIENT DE LA ZONE SAHELO-SAHARIENNE

En 2017, après échanges avec le Président du conseil des ministres du G5 Sahel, son excellence Abdoulaye Diop, le point focal du G5 Sahel au Mali, Cherif Hamidou BA, le Secrétaire permanent de G5 Sahel, je leur ai envoyé le descriptif du programme/projet ci-dessous.

Vous trouverez, ci-dessous, le descriptif d’un programme/projet de lutte contre l’insécurité et contre le terrorisme dans la zone sahel, en particulier au MALI, que j’avais proposé depuis 2011 à ATT et aux chefs d’états de la zone sahel.

Cette proposition de programme pour lutter contre l’insécurité et contre le terrorisme dans la zone sahel avait été publiée sur plusieurs médias, en particulier sur internet en 2011 et republiée le 30 décembre 2013 sur  koulouba.com et Agora21 et le 01 janvier 2014 sur Bamaada.net; Niarela.net

Face à l’épineux problème de l’insécurité dans la zone sahélo-saharienne, et étant ressortissant de cette zone, j’avais écrit un article portant sur ce thème et incluant une proposition de projet communautaire intégré, dénommé TIC_Secure_Sahel, de bonne gouvernance, paix, sécurité et développement durable dans cette région sahel.

L’adresse sur Bamada.net de cette proposition est :

 

Vous trouverez ci-dessous, un extrait de cet article, de ce programme et de ce projet.

Je pense que c’est bien une solution mutualisée au niveau de la région sahel, appuyée par les partenaires (par exemple par des aides en équipements ou en renseignements aux forces de défense et de sécurité de cette zone), qui permettra, de façon fiable, de faire face aux menaces auxquelles fait face la zone sahélo-saharienne.

Plusieurs sites internet avaient publié cet article, qu’ils ont trouvé très intéressants.

Vous trouverez ci-dessous la description de ce programme/projet communautaire, TIC_Secure_Sahel, sur l’insécurité de la zone sahélo-sahélienne et la solution idoine à y apporter pour l’éradiquer et pour éradiquer le terrorisme dans cette zone, tel que je l’avais proposé, en 2011, aux Chefs d’États de la zone sahel, en particulier à son Excellence, l’ex Président, ATT, du Mali.

Ce dernier (ATT) m’avait promis de l’appliquer au Mali et de le défendre auprès des autres Chefs d’États de la zone sahel afin de l’adopter comme projet communautaire pour vaincre l’insécurité et le terrorisme dans la zone sahel.

Ce qui n’a visiblement pas produit les résultats escomptés aussitôt.

Dommage, peut-être on n’en serait pas, aujourd’hui, dans la situation où se trouve le Mali.

INTRODUCTION

Le problème d’insécurité et sa mondialisation croissante constituent une préoccupation majeure dans tous les pays du monde. En Afrique, la zone sahélo-saharienne n’est pas en reste, en plus, elle est soumise aux impacts des facteurs climatiques.

Les sept pays composant cette zone sahélo-saharienne, appelée aussi région du sahel, qui sont le Mali, le Niger, le Burkina Faso, l’Algérie, la Libye, le Tchad et la Mauritanie, souffrent de cette insécurité et de ces impacts.

Une réunion des ministres des affaires étrangères de ces sept pays, s’était achevée, mardi 16 mars 2010, à Alger.

Les pays représentés ont exprimé, à cette occasion, dans un communiqué, leur détermination à faire front contre le terrorisme et à lancer un processus pour rendre la zone moins vulnérable a souligné Monsieur Abdelkader Messahel, Ministre Algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, à l’issue de cette réunion. Compte-tenu de l’urgence, les ministres ont aussi souhaité l’organisation, dans les meilleurs délais, d’une conférence des chefs d’États sur la sécurité, la paix et le développement annoncée depuis des mois.

Avant cette réunion, en janvier 2010, j’avais adressé en ligne aux chefs d’états de la zone sahel une première version de mon programme/projet de lutte contre le terrorisme et l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne.

La zone sahel mérite une attention particulière du fait de cette insécurité et des facteurs qui favorisent cette dernière. La partie désertique de cette zone, incluse dans chacun des pays de la zone, est plus soumise à cette insécurité, qui se répand sur toute cette région du sahel.

Les objectifs de cette proposition sont :

(1) attirer l’attention sur des éléments que certains ne prennent pas assez en compte d’où la difficulté à trouver une solution idoine au problème d’insécurité dans cette zone, et

(2) proposer aux pays de la zone sahélo-saharienne un projet communautaire intégré de développement, bonne gouvernance, paix et sécurité de cette région du sahel et de lutte contre le terrorisme en tenant compte de la résilience (capacités d’adaptation) des acteurs face aux risques et face aux facteurs climatiques (résilience climatique).

J’ai essayé de mettre en lumière quelques éléments qui contribuent à expliquer pourquoi l’insécurité règne dans la partie désertique et quasi-désertique, plus grande partie, de cette zone sahélo-saharienne et comment arriver à trouver une solution pérenne à cette insécurité.

La partie désertique ou quasi-désertique (aridification locale) de cette zone sahélo-saharienne est victime d’une grande insécurité liée à plusieurs facteurs :

a. son étendue énorme avec une présence très limitée, non loin des villes, des forces de l’ordre et sans force de l’ordre dans le reste.

b. dominée par le désert, par suite de variations climatiques et de l’effet des activités humaines, la vie y est difficile. A part quelques rares endroits, non loin des villes, il n’y a souvent pas d’école, ni d’infirmerie.

c. s’occupant pratiquement seules de leur sort, les populations, souvent nomades ou quelques sédentaires ayant des animaux qui vont broutés non loin des villes, y vivent avec une grande difficulté de substance car l’eau et la nourriture y sont difficiles à avoir, ne parlons pas d’électricité qui est inexistante dès qu’on s’éloigne un peu des villes ou des cantons.

d. soumise aux changements climatiques (impact sur la biodiversité, déforestation, …) d’où nécessité de ressources durables et de moyens de subsistance résilients face aux changements climatiques tout en préservant et en protégeant, autant que possible, l’environnement.

e. l’éloignement des commerces et la difficulté pour avoir les moyens de transport afin d’approvisionner, en nourriture et en eau, les personnes et les animaux.

f. en somme, absence de développement et prédominance de la pauvreté sous toutes ses formes malgré les énormes ressources (pétrole, uranium, …) dont regorge cette partie désertique de la zone sahélo-saharienne. Ces ressources sont souvent inexploitées ou le sont très partiellement, cas du Niger.

Ces facteurs, qui sont liés principalement au problème de sous-développement et de pauvreté sous toutes ses formes, ont favorisé l’existence de groupes d’individus qui déstabilisent la zone par du terrorisme, des attaques et des vols d’animaux.

Exemple, au Niger, une telle insécurité sévit dans la zone Nord Tillabéry, où les 10 et 21 Avril 2011 dans la zone de Ouallam plus précisément à Inabagal, Tingara et Zouragan, une attaque par un tel groupe a fait d’énormes pertes en vies humaines (quatre-vingt personnes mortes) et le vol d’animaux (huit cent têtes).

Ces attaques dont sont victimes les éleveurs de la zone Nord Tillabéry, ceux de la zone de Tillabéry au-dessus de Tintaboraguène (situé au-dessus de Dessa, Bibiyergou, Anzourou et Gaigorou), ceux au-dessus de Ayourou, ceux habitant dans une partie de l’Aïr, de l’azawagh, d’agadez, etc, en sont aussi victimes.

Au Mali, la partie nord est aussi caractérisée par une telle insécurité, de même qu’au Tchad.

Afin de trouver une solution adaptée à ce problème d’insécurité qui s’étend sur toute la partie désertique de cette zone sahélo-saharienne, il convient de se poser un certain nombre de questions et d’analyser les réponses associées.

1. Qu’est-ce qui a amené tout ça ?

Principalement, les facteurs précédents, essentiellement liés au sous-développement et à la pauvreté sous toutes ses formes, et l’influence de la mondialisation de l’insécurité (présence, de plus en plus, de réseaux avec des bases dans plusieurs pays du monde, par exemple, de AL QUAIDA ou AQMI, présents dans cette zone).

Ces réseaux extérieurs instrumentalisent la problématique (sous-développement et pauvreté) pour s’installer dans la partie désertique de la région sahélo-saharienne et y agir.

2. Qui sont les victimes de cette insécurité ?

Les habitants de cette zone, qui sont :

– au Niger : haoussa, zarma, songaï, peulhs, touaregs, toubous, kanouri (béribéri et manga), arabes, gourmantchés, etc.

– au Mali : bambara, touaregs, peulhs, arabes, songaï, dogon, malinké, bozo, bomu, sénoufo, etc.

– au Tchad : arabes, peulhs, toubous nomades (teda, daza ou goranes, zagawa), sara, kanembou, maba, naba, moussei, moundan, marba, massana, kanouri, etc.

– au Burkina : mossi, peulhs, touaregs, gourmantchés, gourounsis, sénoufos, bobos, samos, dioula, bissa, lobi, lyélé, marka, etc.

– dans les trois pays arabes limitrophes, principalement : arabes, berbères, touaregs, …

Avec la sécheresse et la quête d’une vie meilleure ou de regroupement familial, certains habitants de cette zone se déplacent d’un pays à l’autre dans la même zone ou ailleurs.

3. Qui attaquent cette zone ?

Difficile à dire avec précision mais les habitants de cette zone incriminent les bandes armées hétéroclites inconnues (terroristes, …), certains incriminent les touaregs, d’autres incriminent les peulhs, d’autres encore incriminent des groupes formés de touaregs, de peulhs, des toubous, d’arabes, de berbères, de djerma, de haoussa, de songaï, …

4. D’où viennent-ils ?

Certains disent qu’ils viennent du Mali, d’autres disent qu’ils viennent du Niger, d’autres disent du Tchad, du Burkina, de la Libye, de l’Algérie, de la Mauritanie et, d’une façon générale, pensent qu’ils viennent de certains pays de cette zone sahélo-saharienne et/ou de l’extérieur (AL QUAIDA ou AQMI, …) mais ne savent pas trop, d’autres encore parlent de chômeurs ou de bandits qui quittent les villes des pays de cette zone ou ailleurs pour chercher à voler.

Finalement, certains habitants de cette zone s’accusent mutuellement et/ou accusent des réseaux extérieurs d’instrumentation de la problématique (sous-développement ou pauvreté) pour s’installer dans la partie désertique de la région sahélo-saharienne et y agir.

5. Quelle solution pour résoudre ce problème d’insécurité, de terrorisme, de sous-développement et de pauvreté ?

SOLUTION GLOBALE ET PÉRENNE

Très difficile de donner une telle solution. Ce problème d’insécurité est le même dans toute la zone sahélo-saharienne, il convient que les autorités des pays de cette zone puissent trouver une solution pacifique, globale et pérenne, en privilégiant le dialogue inter-états et intra états et en liaison avec l’union africaine, l’ONU, l’ALG (Autorité de développement intégré du Liptako Gourma), l’UEMOA, la CEDEAO, la BAD, les ONG, la société civile et les partenaires au développement.

Pour ce faire, la paix et l’implication de tous les pays de cette zone sahélo-saharienne (le Mali, le Niger, le Burkina Faso, l’Algérie, la Libye, la Tchad et la Mauritanie) et des populations locales, vivant dans les parties victimes, sont indispensables.

Cette solution globale et pérenne doit prendre en compte le problème à la racine c’est-à-dire savoir le pourquoi (qu’est ce qui a amené tout ça ?) et trouver la solution adaptée à travers des stratégies inter-états, utilisant la mutualisation des ressources et des bases d’intelligence économique, prenant en compte le contexte (faire coopérer les populations, …) afin d’éradiquer durablement l’insécurité et le terrorisme.

Nous avons vu au début que les problèmes liés au sous-développement et à la pauvreté sous toutes ses formes constituent les facteurs clés qui ont généré cette insécurité.

Il convient donc de trouver une solution idoine à ces problèmes pour que l’insécurité trouve une solution pérenne et définitive et que les habitants de la partie désertique ou quasi-désertique de cette zone sahélo-saharienne aient leurs besoins satisfaits et puissent profiter des ressources énormes présentes dans cette zone tout en préservant et protégeant l’environnement.

Ces dernières doivent être exploitées et mieux gérées. Chaque pays de cette zone doit exploiter et gérer les ressources de la partie désertique lui appartenant.

B. STRUCTURE DU PROGRAMME ET RÉSEAU SOCIAL FACEBOOK SUPPORT

Pour la structure du programme de lutte contre insécurité et le terrorisme dans la zone sahel et le réseau social facebook support ainsi que les programmes et projets associés, voir ci-dessous :

https://www.facebook.com/UnisSolidairesdurablementpourtous/about

2. Vraie montée en puissance du G5 Sahel : devenir G7 Sahel ET S’autofinancer

La vraie montée en puissance du G5 Sahel, c’est de devenir, comme je le proposais, G7 Sahel, ET de s’autofinancer à terme au bout de trois ans de fonctionnement.
D’ici là, jusqu’en février 2020, il pourra fonctionner comme une entité sous la MINUSMA (sous le chapitre VII de la charte de l’ONU) qu’il contribuera à rendre efficace et qui l’aidera financièrement.

3. Collaboration avec le G5 Sahel et perspectives

Je suis prêt à apporter des conseils pour le développement et la mise en œuvre de ce programme/projet ou sur des thèmes ou des postes qui intéressent le G5 Sahel.

En 2017, après échange avec le secrétaire permanent du G5 Sahel, Elhadj Mohamed Najim, et avec les experts gouvernance (Mahamadou Samaké) et défense/sécurité (Sid’Ahmed Ely Abhamed Znagui), j’ai constaté que les postes d’experts (gouvernance, défense/sécurité, résilience et infrastructures) étaient déjà pourvus mais les postes suivants pourront être créés :

– expert conseiller spécial du Président du G5 Sahel,

– expert conseiller du Président du conseil des Ministres du G5 Sahel,

– expert conseiller spécial du secrétaire permanent du G5 Sahel,

– expert conseiller en développement durable et économie verte, en particulier, pour la coordination de la stratégie intégrée de la jeunesse et des femmes au G5 Sahel. De 2011 à 2012, j’étais un des experts NTIC pour le développement durable, l’économie verte et les nouveaux emplois, de la francophonie et du Niger, pour la coordination des projets et initiatives des jeunes et des femmes pour la création des emplois verts pour le FIJEV (Forum International pour la Jeunesse et les Emplois Verts), en préparation à la conférence mondiale RIO+20. Pour plus de détails sur ce forum FIJEV, se référer aux adresses suivantes.

http://www.emplois-verts-niger.org/phpbb/index.php

http://www.emplois-verts-niger.org

EN UTILISANT LA STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT ET DE SÉCURITÉ DU G5 Sahel ET LA STRATÉGIE INTÉGRÉE DE LA JEUNESSE ET DES FEMMES DU G5 Sahel, UN TEL FORUM POURRA ÊTRE CRÉÉ POUR LA JEUNESSE ET LES FEMMES DU G5 Sahel POUR PROPOSER DES INITIATIVES ET DES PROJETS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE AVEC CRÉATION D’EMPLOIS VERTS.

– Le G5 Sahel doit trouver des stratégies idoines pour les problèmes de migration en exploitant le quartet Sécurité, Développement, Paix et Justice.

– La création d’une école doctorale et/ou d’un mastère sur les thématiques GOUVERNANCE, SÉCURITÉ ET DÉVELOPPEMENT. J’ai déjà réalisé un programme de formation comprenant une licence professionnelle, un LMD (Licence, Master, Doctorat) et un Doctorat sur ces thématiques.

Ayant l’impression que l’école de guerre de Mauritanie (centre de défense et sécurité), ne sera pas fonctionnelle de suite, je propose au G5 Sahel de créer un centre ou un institut de formation autour de ces thématiques.

3. Conclusion

Ne laissons pas cette zone sahélo-saharienne insécurisée à elle seule, unis et solidaires, aidons-la, aidons-nous, car tous les pays sont concernés, en particulier ceux qui ont une grande partie désertique, à trouver une solution pacifique en privilégiant le dialogue inter-états et intra états en liaison avec l’Union Africaine, l’ONU, ALG (Autorité de développement intégré du Liptako Gourma), l’UEMOA, la CEDEAO, les ONG, la société civile dont des représentants des populations locales et les partenaires au développement.

Il est souhaitable que les sept Etats de la région sahel, directement concernés, s’approprient et fassent la promotion de ce projet communautaire intégré TIC-Secure-Sahel pour le développement, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité de cette zone sahélo-saharienne. Il en va de l’intérêt de tous.

La vraie montée en puissance du G5 Sahel, c’est de devenir, comme je le proposais, G7 Sahel, ET de s’autofinancer à terme au bout de trois ans de fonctionnement.
D’ici là, jusqu’en février 2020, il pourra fonctionner comme une entité sous la MINUSMA (sous le chapitre VII de la charte de l’ONU) qu’il contribuera à rendre efficace et qui l’aidera financièrement.

Par ce projet agissant pour un futur meilleur de cette zone sahélo-saharienne et pour le bien-être collectif, la jeunesse et la société civile de ces pays, ainsi que les ONG, pourront être impliquées et aider à sa mise en œuvre.

JE SOUHAITE UNE VRAIE AUTONOMIE ET UNE VRAIE MONTEE EN PUISSANCE DU G5 Sahel ET LA MISE EN ŒUVRE INTEGRALE ET INCLUSIVE, PAR LE G5 Sahel, POUR LES POPULATIONS DU SAHEL DE CE PROGRAMME/PROJET DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET L’INSECURITE DANS LA ZONE SAHEL.

4. Contact

Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL au Niger : 00227 97 89 41 55
TEL au Mali : 00223 78 73 14 61

Source: Koulouba.com

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