Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

G20 à Osaka : le monde sur un volcan

Le G20 d’Osaka (Japon) s’est ouvert vendredi dans une relative harmonie. Mais les sujets de discorde sont nombreux et profonds.

Le G20 d’Osaka était annoncé comme un sommet potentiellement volcanique avec de nombreux sujets de discorde entre les vingt premières puissances mondiales. Il s’est pour le moment ouvert vendredi dans une relative harmonie. Donald Trump inhabituellement consensuel, s’est même voulu apaisant sur l’Iran. « Rien ne presse, nous avons le temps » de résoudre les tensions, a-t-il dit, lui qui parlait encore il y a peu de « guerre ». Pour le reste, rien n’est réglé.
> La guerre commerciale Chine/États-Unis. C’est le sujet le plus brûlant de ce G20. Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping doivent tenter d’enrayer l’escalade commerciale et technologique entre leurs pays, qui met en péril la croissance mondiale.
Washington menace de taxer la totalité des importations chinoises, ce qui serait certainement un point de non-retour entre les deux géants. La Chine dénonce, elle, un « harcèlement » américain.
> Discorde sur le climat. Le climat « est le sujet le plus difficile » du sommet, souligne-t-on dans l’entourage du président français Emmanuel Macron. « Les Américains tiennent un langage très dur autour de la table » et pourraient à Osaka entraîner avec eux « trois ou quatre pays », qui pourraient alors refuser, comme eux, de signer une déclaration de soutien à l’accord de Paris, redoutent les Français. Le Brésil, la Turquie et l’Arabie saoudite sont les noms qui reviennent le plus souvent.
> Progressistes contre oligarques. Les chefs d’État et de gouvernement ont également des divergences profondes sur la conception même du pouvoir politique. Les progressistes « ne peuvent simplement pas dicter ce qu’ils veulent comme ils l’ont fait ces dernières décennies », a lancé Vladimir Poutine dans un entretien au Financial Times paru vendredi. Cette idée de progressisme « est devenue obsolète », a-t-il estimé. Ce sont « l’autoritarisme, le culte de la personnalité et la loi des oligarques qui sont réellement obsolètes », a rétorqué le président du Conseil européen Donald Tusk.
Source: lanouvellerepublique

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance