Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Futurs pourparlers d’Alger : Pour ne rien résoudre finalement…

« On ne change pas une équipe qui perd ». C’est ce qu’on est tenté de dire concernant la remise en selle de l’Algérie dans le complexe dossier du Nord-Mali. Tellement ce pays n’a jamais pu trouver de solution à cette crise.

 

algerie pays africain

 

 

A chaque fois on accourt vers elle c’est le même résultat : Aucun résultat. L’Algérie est le pays qui a le plus été impliqué dans la résolution de la crise malienne et n’a jamais pu trouver de solution. Déjà au début des années 1990, avec la première rébellion menée par Iyad et autres, c’est sur ce pays que les Maliens ont jeté leur dévolu et on signé les accords dit de Tamanrasset. On croyait qu’une solution venait d’être trouvée à un soulèvement qui avait fait, pour la première fois depuis 1963, des centaines de morts dans notre pays. Erreur, quelques années après, bis-repetita : le septentrion malien s’embrase une nouvelle fois.

Une nouvelle rébellion naquit, malgré tous les efforts consentis du côté gouvernemental. En effet, malgré les multiples intégrations dans la fonction publique d’ex-combattants, leur recrutement dans l’armée, le financement de multiples projets en faveur des rebelles, tous les projets et les milliards accordés aux ennemis du pays, avec la complicité de l’Algérie, à travers les accords de Tamnarasset, le Nord n’a jamais connu de paix. Pire, l’Algérie a continué à contrôler cette zone à travers des unités spéciales qui sillonnent toute la partie nord de notre pays.

Malgré tout cela donc, on a décidé encore une fois, de nous transporter chez Bouteflika pour, dit-on, des pourparlers avec les groupes armés, oubliant tous les hauts faits d’armes de ce pays dans un passé récent et même plus récent. En effet, on sait que l’Algérie est un parrain d’Ançardine, que ce pays héberge Iyad qui s’y balade comme il veut. Iyad dont le regroupement (Ançardine) n’est autre qu’une des tentacules d’Aqmi (Alqaïda au Maghreb islamique). Pire, ce pays est de ceux qui ont le plus dénoncé la présence de l’armée française dans notre pays et l’intervention française au Mali.

Les autorités algériennes ont même, un certain temps, refusé le survol de leur territoire par les avions français. A l’époque, ils avaient déjà mis Iyad en selle et le soutenaient ouvertement en armes, vivres, hommes et médicaments.
Il est donc plus qu’étonnant aujourd’hui de voir le Mali choisir plutôt l’Algérie au détriment du Burkina qui abriterait et soutiendrait des rebelles du MNLA. Alors même qu’on peut reprocher la même chose (en pire d’ailleurs) aux généraux de Boutef. En effet, ils abritent, protègent et soutiennent un groupe terroriste (pire que le MNLA), Ils soutiennent même militairement ce groupe, à travers leurs unités spéciales.
Des unités spéciales qui se sont installées dans le Nord de notre pays à travers la signature des fameux accords d’Alger. Des accords qui, eux aussi, n’ont eu aucun résultat positif sur la paix et la stabilité dans le septentrion malien.
Moussa Touré

 

SOURCE: Nouvelle Libération

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance