Il nous revient que les membres du Conseil national de la transition (CNT), malgré que l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui dit qu’ils ne sont pas députés, donc ne bénéficient d’aucune protection judiciaire, se sont donné, à travers leur Règlement intérieur, une immunité qui les met à l’abri d’éventuelle poursuite sauf en cas de levée de celle-ci. C’est donc sur ce Règlement intérieur que beaucoup de membres du CNT ont décidé de faire bloc pour éviter la prison à l’ancien questeur de l’Assemblée nationale et actuel membre du CNT Mamadou Diarrassouba.
Malgré que Malick Diaw, le président du CNT ait reçu la correspondance du ministre de la justice demandant que la mise à disposition de Diarrassouba-, les conseillers ont refusé de se réunir le mardi dernier pour prendre une décision. Ils proclament urbi et orbi que « l’honorable » Diarrassouba, le président de leur commission Contrôle (ne sou(s)-riez surtout pas) ne doit pas être « contrôlé » par les enquêteurs sans l’aval d’une commission ad ’hoc qu’ils ne vont jamais mettre en place.
Les plus radicaux disent même qu’ils vont refuser d’examiner tous les projets de lois envoyés par le gouvernement si la justice malienne ne f.. la paix au généreux multimillionnaire Diarrassouba.
Un autre front est en train de se former autour l’ancien président de l’Assemblée nationale, le député RPM de Koulikoro, Issaka Sidibé. Composé exclusivement d’anciens députés de la 5ème législature, ledit front demande purement et simplement l’élargissement de l’ancien golden-boy du Black and White qui croupit en taule depuis plus d’une semaine.
Si après l’affaire des 9 milliards de Bakary Togola, cette affaire de 17 milliards se termine en eau de boudin, aucun citoyen ne sera arrêté dans ce pays. Ce sont les Maliens qui vont mettre aux arrêts Assimi Goïta et son groupe pour….complicité !
Sphinx