Plus d’un an après la signature du protocole d’accord signé le 9 novembre 2016 et le 16 Avril 2017 entre le gouvernement et les deux syndicats de la santé à savoir le Syndicat National de la Santé de l’Action Sociale et de la Promotion de la Famille (SNS-AS-PF) et la Fédération de la Santé et de l’Action Sociale (FESYSAM), les points essentiels conclus entre les deux parties n’ont pas fait encore l’objet d’application.
C’est en tout cas le triste constat fait hier jeudi à la Bourse du Travail lors d’une conférence de presse par le secrétaire général du SNS-AS-PF, Mamady Kané qui avait à ses côtés son adjoint, Dr Issoufi Maïga et Dr Diarra, représentant de la FESYAM. Objectif: informer l’opinion nationale et Internationale sur leur situation et inviter le gouvernement à honorer ses engagements.
Selon le conférencier Mamady Kané, plus d’un an après l’accord intervenu avec le gouvernement, les points essentiels n’ont pas encore fait l’objet d’exécution conformément aux termes de l’accord. C’est pourquoi, il appelle le gouvernement au respect de ses engagements, en conformité avec l’esprit de dialogue qui a prévalu au moment des négociations.
A en croire M. Kané, le cahier de charges qui avait fait l’objet d’accord entre le gouvernement et les syndicats de la santé portait sur 13 points. Les travailleurs exigeaient l’augmentation substantielle des primes de fonction spéciale, des primes de garde, des primes de monture et l’augmentation des émoluments d’appartenance sur leur salaire. En plus de cela, la revalorisation de la fonction socio-sanitaire et de la promotion de la famille, à travers l’adoption d’un plan de carrière pour tous, un plan de formation continue et un plan de motivation.
Le conférencier dira que le triste constat est que le gouvernement n’a encore entrepris aucune action pour débloquer la situation.
Pour un dénuement heureux, les syndicats de la santé demandent au gouvernement d’honorer ses engagements, faute de quoi, ils n’hésiteront pas à user des moyens légaux qui sont à leur disposition pour faire aboutir les deux Procès-Verbaux de conciliation.
Solo Minta
Source: Tjikan