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Front social: la grande ébullition

Se défendant d’avoir respecté tous ses engagements envers les magistrats, le Gouvernement par la voix du Premier ministre avait assuré ne pouvoir faire aucun effort financier supplémentaire parce qu’il serait insoutenable pour le pays. Or, il est de sa responsabilité, de préserver l’équilibre général du pays dans un effort de solidarité partagé. C’est pourquoi, il a fait l’offre, sur la question générale des revendications salariales, d’organiser, au mois de décembre et de janvier, une conférence sociale pour voir comment traiter cet aspect de notre vie de manière durable, en tenant compte des ressources et dans l’équité.

Depuis, les bons offices et notamment la rencontre des membres élus du Conseil supérieur de la magistrature avec le Président IBK ont balisé le terrain pour une porte de sortie honorable à cette impasse syndicale dont l’épilogue a été la reprise du travail ce lundi par les magistrats.

Grève des magistrats

Si en dépit du soutien des 7 Syndicats de l’Éducation, signataires du 15 novembre (compte tenu de la tournure prise par cette grève, des menaces qui planent sur l’exercice des libertés collectives en général et syndicales en particulier, disent-ils), les magistrats grévistes ont levé ce jeudi leur mot d’ordre de grève et ont accepté de rencontrer (les chefs de juridictions et de parquets, ainsi que les représentants des syndicats de la magistrature) ce samedi 3 novembre le PM. Peut-on raisonnablement conclure à un apaisement au front social ?

La spécificité et la sensibilité du corps, et les revendications gaillardement défendues 100 jours durant, permettent de penser que, d’une part, la concession faite par les syndicats des magistrats suite à l’intercession du Chef de l’État, Président du Conseil supérieur de la magistrature n’ait pas grand impact sur le thermomètre social, et d’autre part, le ‘’dossier Magistrat’’ ne sera qu’un parmi ceux à l’ordre du jour du Forum social concocté par le Gouvernement, en tout cas ne fera pas partie du paquet global. Mais fera l’objet d’un traitement spécifique, comme promis. En effet, pour satisfaire messieurs les juges, le Gouvernement envisage de mettre en chantier ‘’une loi d’orientation et de programmation permettant une gestion programmatique et pluriannuelle des problématiques auxquelles la corporation est confrontée, notamment en matière d’infrastructures, d’investissements, de gestion des ressources humaines et de rémunération, afin de placer la Justice dans la vie de la Nation’’.

Si les magistrats ont encore pris le pari de suivre le Gouvernement sur le terrain des promesses de réformes institutionnelles et salariales, par contre la scission récemment opérée au sein du syndicat des promoteurs des écoles privées du Mali (APEPM) ne semble pas être encore, comme aurait souhaité le Gouvernement, l’antidote à la spirale de grèves dans le monde scolaire et universitaire.

Grève des promoteurs des écoles

Pour non-paiement à temps des subventions, dit-elle, une partie de l’association des promoteurs des écoles privées du Mali observe toujours une grève illimitée depuis le lundi 1er octobre 2018 suite à l’échec des négociations tard dans la nuit du 30 septembre. En dépit de la prodigieuse campagne médiatique déployée ces derniers jours où on a vu le département monter au créneau pour marteler qu’il n’y a du côté du Gouvernement aucun refus de payer et aucune tension de trésorerie. Mais, simplement, explique le département, une exigence désormais de moralisation des dépenses publiques, un exercice auquel certains promoteurs ne veulent pas se soumettre, et donc prennent en otage les autres dans un mouvement syndical qui n’a pas lieu d’être. Pour preuve, laisse-t-on fuiter du côté du Ministère et du syndicat loyaliste, sur les 32 milliards prévus au titre de cette année, le Trésor public a payé déjà plus de 25 milliards et attend les justificatifs pour payer le reste. L’ensemble des promoteurs des régions a été payé. Une bonne partie des promoteurs de Bamako refuse de présenter des justificatifs au Trésor public pour un montant de 6,6 milliards. Ils comptent se faire payer sans justificatifs.

Réagissant à la propagande du Département, l’Association des écoles privées agréées du Mali (AEPAM) a animé une conférence de presse, le mercredi dernier, à l’École spéciale de gestion et administration des affaires (ESGAF) sise à Hamdallaye, en présence du Secrétaire général de la Fédération nationale de l’association des parents d’élèves du Mali, Yacouba Lamine DEMBELE.

Le secrétaire général de l’Association des écoles privées agréées du Mali (AEPAM), l’honorable Boulkassoum TOURE, énumère deux sortes de blocages : le premier blocage est lié au budget programme, et le second aux différents documents devant être produits pour le paiement au niveau du Trésor public. Selon lui, « le trésor public a exigé de tous les payeurs la production d’états individuels produits par les promoteurs, seule condition pour effectuer les paiements. Depuis le 1er octobre, tout le monde a déposé les états individuels et les paiements sont toujours attendus ». Avant de révéler que pour l’ancien système de paiement (états individuels) le total à payer serait de 41.521.830.000 FCFA et par contre, avec la base des états élaborés par les services techniques du Ministère de l’Éducation, la même dépense se réduit à 33.504.71.000 FCFA.

Quelle est la position des parents d’élèves dans tout ça ?

Le secrétaire général de la FENAPEM, Yacouba Lamine DEMBELE demande «à l’Etat malien d’arrêter de divertir le peuple malien, de nous dire la vérité, la réalité de la nation. Les écoles sont fermées pour non-paiement d’arriérés de la part de l’État. Arrêtons de punir les enfants, ils sont l’avenir de la nation, qu’on cesse donc de s’amuser ».

Comme on le voit, la levée du mot d’ordre de grève du syndicat des élèves et étudiants rentre dans la danse en décrétant une grève de 72h après les 48h à compter du 26 octobre 2018 dans les établissements secondaires, fondamentaux et supérieurs du pays, renouvelable pour protester contre cette situation confuse et la non-orientation des élèves admis au DEF session de juin 2018, est loin de sceller l’accalmie au front scolaire. Pour preuves :

Préavis du Collectif

Le collectif des enseignants signataires du 15 octobre 2016 qui avait apporté son soutien aux magistrats au nom la solidarité de tous les prolétaires vient de déposer récemment onze doléances sur la table du département de l’Éducation nationale.

Les revendications du Collectif des enseignants portent notamment sur la prime de logement, le plan de carrière, la rémunération des différents chefs de centres lors des examens au niveau des grandes écoles, la création des centres de documentation, ou encore l’élection professionnelle des syndicats des enseignants et la mise en place du Conseil supérieur de l’éducation.

Grève illimitée à l’ENSup

Le Syndicat national de l’enseignement supérieur de l’École normale supérieure (EN-Sup) a déclenché depuis mercredi une grève illimitée pour exiger le départ du directeur général.

Le Comité syndical du Syndicat national de l’enseignement supérieur de l’École normale supérieure (EN-Sup) estime que la nomination au poste de directeur général de l’EN-Sup a été faite en violation des textes qui exigent une promotion interne.

Le secrétaire général du comité syndical du Comité syndical du Snesup ENSUP, Alou DIARRA, explique que suite à son mot d’ordre de grève du 1er octobre 2018, les négociations qui avaient abouti à la suspension dudit mot d’ordre donnaient 15 jours à la partie gouvernementale pour s’imprégner du dossier et trouver une solution définitive à travers une conciliation au problème au plus tard le 30 octobre 2018.

Passé ce délai, le comité Syndical qui a estimé que les autorités n’ont pas accordé d’importance au traitement de son dossier, malgré la reconnaissance de sa pertinence, a donc remis à jour son mot d’ordre de grève illimitée depuis le mercredi 31 octobre 2018 à OOHOOmn jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée au problème.

Grèves à l’intérieur

Dans le domaine de l’éducation, ça grogne aussi à l’intérieur.

1. A Kayes, suite à la non-satisfaction de son préavis de grève déposé le 15 octobre 2018 dernier auprès des autorités locales de Kayes, la Coordination Régionale du Syndicat National de l’Éducation de Base de Kayes (CR/SYNEB-K) a entamé une nouvelle grève de 09 jours (soit 216 heures) à compter de ce lundi 29 octobre au vendredi 02 novembre et du lundi 05 au jeudi 08 novembre 2018.

Principales revendications des enseignants de Kayes qui sont en grève quasiment depuis le début de l’année scolaire :le paiement immédiat de tous les arriérés de salaires des enseignants qui émargent sur fonds propre du Conseil de cercle de Kayes et les appuis des collectivités pour les enseignants des ECOM ; le paiement immédiat des rappels liés à la hiérarchisation, à l’intégration et à l’avancement ; et le reclassement des enseignants contractuels des collectivités territoriales.

Rappelons que la même Coordination Régionale du Syndicat National de l’Éducation de Base de Kayes (CR/SYNEB-K) avait observé une première grève de 216 heures après son préavis du 12 septembre 2018 sur ses 4 points de revendications :

1-le paiement immédiat de tous les arriérés de salaires des enseignants qui émargent sur fonds propre du conseil de cercle de Kayes et les appuis des collectivités pour les enseignants des ECOM :

2-l’organisation de la session de mutation régionale pour les enseignants fonctionnaires de l’État ;

3-le paiement immédiat des rappels liés à la hiérarchisation, à l’intégration et à l’avancement ;

4-le reclassement des enseignants contractuels des collectivités territoriales.

La visite du Président n’aura rien servi. Messieurs les enseignants de Kayes exigent la satisfaction de leurs revendications. Leur cas est-il spécifique ? Pour non-paiement de leurs salaires du mois d’octobre, les enseignants de Mopti ont entamé ce lundi 5 novembre une grève, dit-on reconductible.

2.A Koutiala les doléances des enseignants sont d’un autre ordre. Ils exigent la sécurisation du domaine scolaire et la création d’un cadre de concertation de la gestion de l’école en mode décentralisé auquel ils demandent à prendre une part entière en tant qu’acteurs de l’école.

Pour n’avoir pas été entendue, jusqu’ici en tout cas, la coordination locale du Syndicat National de l’Education de Base (SYNEB) Koutiala dit se positionner pour le redressement. Tout en restant ouverts au dialogue, les enseignants de Koutiala déposent un préavis de grève de 72 heures (03 jours) sur les tables des Préfets des cercles de Yorosso et de Koutiala. Si aucune issue n’est trouvée cette grève aura lieu du lundi 12 au mercredi 14 novembre 2018 inclus sur l’étendue de l’Académie de Koutiala.

Grèves des financiers

La spirale de grèves, ce n’est pas que dans le monde de l’éducation.

La Coordination des Comités syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS et des DFM de la Primature et des Départements ministériels a observé les 15-16 octobre une grève de 48 heures. La coordination des comités syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS et des DFM de la Primature, et des départements Ministériels demande entre autres:

-que les contenus du décret N°2018-0541/P-RM du 05 juillet 2018 soient en intégralité élargis aux personnels de la DAF, des CPS et des DFM de la Primature et des départements ministériels.

-que la prime de sujétion pour risque soit ramenée à 25% du salaire au lieu de 10% pour le personnel de la DAF et des DFM de la Primature et des départements Ministériels

-que les contenus du décret N°2018-0653/P*RM du 08 août 2018 scient en intégralité élargis aux personnels des DRH sectorielles.

Pour les membres de la Coordination, il s’agit là d’une injustice commise à leur égard suite à l’octroi de primes allouées aux agents de la Direction générale du Budget, de la Direction nationale de la planification et du Développement ainsi que de la Direction nationale du contrôle financier.

Pour non-conformité de la Coordination par rapport aux textes, ses doléances n’ont pas été traitées. Qu’à cela ne tienne, la Coordination entend se battre pour la satisfaction de ses revendications que les trois services accompagnent les DAF et les DFM dans la procédure d’exécution des dépenses publiques, que les DFM encourent plus de risque dans l’exécution du budget que ces trois services ; que les CPS ont les mêmes attributions que les DNPD ; que les DRH ont les mêmes attributions que les services du ministre chargé de la fonction publique.

Grève dans les Collectivités

La grève du Syndicat National des Travailleurs des Collectivités Territoriale (SYNTRACT), vient de boucler ce 3 novembre une grève de 72h déclenchée le mercredi 31 octobre 2018.

Selon le SYNTRACT, il y a ‘’injustice flagrante créée par l’État entre les fonctionnaires d’une même fonction publique des collectivités Territoriales : les fonctionnaires du cadre de la santé et de l’éducation payés par l’État et ceux de l’Administration Générale par les Ressources insuffisantes des collectivités Territoriales’’. Cette situation, explique le syndicat, a poussé les fonctionnaires du cadre de l’Administration Générale à abandonner les postes avec plus de 30 mois d’arriérés de salaires (CF résultats du contrôle physique 4.000 fonctionnaires sur 10.000 entendus). Pour le syndicat, on ne saurait parler de décentralisation sans l’Administration des collectivités

Les grévistes des collectivités revendiquent outre le payement des arriérés des salaires, l’application de 11 points d’accord contenus dans le procès-verbal de conciliation entre le Gouvernement et ledit syndicat depuis le 24 mai 2018 dernier. Au nombre desquels, on peut noter : le paiement des salaires à terme échu à travers l’ANICT (Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales), par le canal de subventions à tous les fonctionnaires du cadre de l’administration générale dans leur grade et fonction ; la révision voire l’adaptation des cadres organiques des services intervenant dans la décentralisation (Direction nationale de la fonction publique des collectivités, Direction générale des collectivités, le Centre de formation des collectivités, les Agences de développement régional, les CADD (Cellules d’appui à la décentralisation et à la déconcentration), l’ANICT, en y prévoyant les fonctionnaires territoriaux) ; le rapportage des décisions de mutation de certains agents des communes de Kapala, Yasso et Fangasso, prises arbitrairement ; la création par acte des corps de la fonction publique ; l’élaboration d’un plan de carrière pour les fonctionnaires territoriaux ; la décoration de certains agents ; la régularisation des dossiers administratifs en souffrance : l’avancement, l’intégration, la formation, la mutation ; l’octroi d’échelons aux ayant fait le service militaire ; l’élargissement du Conseil d’administration du CFCT (Centre de formation des collectivités territoriales) aux travailleurs des collectivités ; l’organisation du concours direct de recrutement à la fonction publique des collectivités ; enfin l’opérationnalisation des concours professionnels.

Court-circuit à EDM

La grève du Syndicat libre du secteur de l’énergie au Mali (SYLSEM) annoncée ces 7 et 8 novembre risque de n’avoir pas lieu, parce que non conforme aux statuts et règlement intérieur du syndicat. Le secrétaire général du bureau sortant, Mamadou TOURE (qui doit d’ailleurs faire valoir ses droits à la retraite au 31 décembre prochain), et trois autres membres du bureau ayant pris l’initiative sans associer la majorité des 2/3 du bureau syndical comme le stipule le règlement intérieur du syndicat de EDM-SA.

Consciente de la situation actuelle qui prévaut dans notre pays, la Commission de gestion a décidé de lever le mot d’ordre de grève. Par conséquent, elle invite les travailleurs à vaquer tranquillement à leurs activités pour satisfaire les usagers de EDM. La Commission a informé par voie administrative les démembrements de sa mise en place avant la tenue d’une assemblée générale. Elle a aussi informé l’opinion nationale que Mamadou TOURE n’est plus le secrétaire général du SYLSEM.

Grève à la Pouponnière

Accusé de manque de volonté manifeste de trouver une solution définitive et durable à un simple problème de recrutement et de refus manifeste des autorités à respecter leur engagement défini dans le procès-verbal de conciliation du 16 avril 2017, le Gouvernement a vu déposer le 19 octobre sur sa table un nouveau préavis de grève. Il est signé de la section syndicale du ministère de la Promotion de la Femme, de l’enfant et de la famille qui relève du puissant Syndicat National de la Santé, de l’Action Sociale et de la Promotion de la Famille.

Les travailleurs du ministère ne demandent qu’une et une seule chose : le recrutement pur et simple du personnel du Centre d’accueil et de Placement Familial de Bamako dans la Fonction Publique de l’État. Pour des raisons humanitaires.

Si sa doléance n’est pas satisfaite, la Section Syndicale du Ministère de la Promotion de la Femme observera une grève d’avertissement de 48 heures (02 jours) allant du mardi 06 novembre 2018 à 00 heure au mercredi 07 novembre 2018 à 00 heure.

Rappelons qu’après les gardiens de prison, les greffiers, les préfets, le Comité syndical du Centre d’accueil et de placement familial (CAPF) plus connu sous l’appellation Pouponnière avait observé, pour la même revendication, une grève 48 h les mercredi-jeudi 27-28 juin 2018 avec pour revendications : l’intégration sans délai du personnel du CAPF dans la fonction publique de l’État conformément au procès de conciliation entre le Gouvernement et le Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille du 16 avril 2017 ; le paiement avec rappel de l’augmentation de 20 % accordée aux travailleurs en 2014 et conformément au protocole signé entre le ministère de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille et la section syndicale, le paiement du salaire du personnel du CAPF dans les délais réglementaires ; le respect du ratio nounous/enfants du CAPF ; le rétablissement de l’adduction d’eau et d’électricité du CAPF ; la désinfection périodiquement des locaux du CAPF.

Grève des bouchers

Suite au lynchage atroce et ignominieux de trois jeunes à Doumanzana, en commune I du District de Bamako par une foule déchaînée, selon certaines sources, les bouchers de ce quartier de la commune I ont décidé d’observer une grève de 72 heures en guise de protestation, selon certaines sources. Pour d’autres, il était question d’un arrêt de travail pour la seule journée d’hier lundi, en mémoire des victimes.

Les bouchers demandent avec la plus grande rigueur dans l’enquête et exigent une réaction des autorités. Pour le moment, au niveau du quartier, les dispositions sont prises pour mieux sensibiliser les volontaires patrouilleurs de la brigade de vigilance pour qu’une telle bavure ne se reproduise plus.

Rappelons que trois de leurs collègues bouchers pris pour des voleurs par les jeunes de la Brigade de vigilance de Doumanzana ont été lynchés.

Pharmacie Populaire du Mali

Depuis quelques semaines, les travailleurs de la Pharmacie Populaire du Mali (PPM) qui dénoncent la mauvaise gestion font un sit-in devant leur siège pour exiger du Président Directeur Général (PDG), Dr Moussa SANOGO, la tenue de la session du Conseil d’administration sur le bilan de l’exercice 2017.

Pour les travailleurs de la pharmacie populaire du Mali le sit-in est un mode de revendication syndicale prévu à l’article 508 du recueil de décisions et de principes du BIT relativement à la liberté syndicale.

Le syndicat a le droit de réclamer la tenue du Conseil d’administration parce que les travailleurs sont représentés en son sein.

La Rédaction

Source: info-matin

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