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François-Philippe Champagne espère un siège au Conseil de sécurité

(Ottawa) Le ministre des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, affiche un « optimisme prudent » quant aux chances du Canada d’obtenir un siège au Conseil de sécurité des Nations unies cette année, au moment où Ottawa accélère sa « campagne électorale » en Afrique.

S’adressant à des journalistes après un voyage au Mali et au Maroc, M. Champagne a rejeté les critiques de nombreux experts qui affirment que la candidature canadienne sera plombée par les faibles contributions d’Ottawa en matière d’aide internationale et sa faible participation aux missions de maintien de la paix des Nations unies (ONU).

Le Canada fait face à une vive concurrence de la Norvège et de l’Irlande pour les deux sièges de membres non permanents au sein du plus puissant organe des Nations unies. Ces deux sièges feront l’objet d’un vote de l’Assemblée générale de l’ONU en juin, pour un mandat de deux ans à compter de 2021. Les pays en lice pour un siège au conseil ont besoin des deux tiers des voix au scrutin secret, soit plus de 128 voix ; l’Afrique est l’un des blocs les plus influents à l’ONU, avec 54 membres votants.

Le premier ministre Justin Trudeau avait fait de l’obtention d’un siège non permanent au Conseil de sécurité l’un des points forts de ses engagements en 2015 lorsqu’il a lancé au monde entier : « Le Canada est de retour ».

Le gouvernement conservateur précédent avait raté sa chance en 2010 : au deuxième tour de scrutin, le Canada n’avait récolté que 78 voix, contre 113 pour le Portugal, un petit pays aux prises avec des difficultés économiques importantes. Pour éviter l’humiliation d’une défaite appréhendée, le gouvernement de Stephen Harper avait préféré se retirer de la course avant le troisième tour : le Portugal et l’Allemagne ont alors été choisis sans opposition pour les deux sièges non permanents réservés au groupe « des États d’Europe occidentale et autres États ».

En septembre dernier, pour la réunion annuelle des dirigeants mondiaux de l’Assemblée générale des Nations unies, Ottawa avait envoyé à New York, pour mousser la candidature canadienne, une délégation menée par deux anciens premiers ministres : le libéral Jean Chrétien et le progressiste-conservateur Joe Clark.

Source: lapresse

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