Le Burkina Faso doit avoir « valeur d’exemple » pour le Burundi, a déclaré le chef de l’Etat français, François Hollande, au terme de sa rencontre à l’Elysée avec le chef de la transition burkinabè, Michel Kafando, rapporteLa Libre.be.
Le Président du Burkina Faso de l’époque, Blaise Campaoré, avait été poussé à la démission après une série de manifestations populaires réprimées dans le sang, à la fin du mois d’octobre.
Le processus constitutionnel doit être respecté
« Le processus constitutionnel doit être respecté, de même que les élections doivent être organisées en toute transparence », a insisté le chef de l’Etat français. La France a annoncé, la semaine dernière, retirer son aide au processus électoral burundais.
Les chefs d’Etat d’Afrique de l’Est ainsi que l’Union Africaine, qui se sont réunis dimanche en Tanzanie, ont demandé le report des élections sans évoquer la candidature à un troisième mandat du Président du Burundi Pierre Nkurunziza. « Elle relève de la souveraineté du Burundi », avait indiqué le porte-parole du gouvernement.
La candidature de Pierre Nkurunziza : une ligne rouge
Le pouvoir burundais a toujours affirmé que le Président ne retirera pas sa candidature et qu’il s’agissait d’une ligne rouge.
François Hollande a exprimé le soutien de la France pour un processus électoral transparent et des scrutins incontestables au Burkina Faso. Paris finance les élections à hauteur de 3,1 millions d’euros. Le 11 octobre 2015, la Présidentielle et les Législatives sont prévues, tandis que des Municipales doivent se tenir le 16 janvier prochain.
Source: Afrik