Au lendemain de son élection, Emmanuel Macron a démissionné de la présidence de son mouvement En Marche ! qui change de nom et devient « La République en marche ». C’est sous cette bannière que seront présentés les 577 candidats aux législatives grâce auxquels il espère obtenir une majorité à l’Assemblée nationale.
Après la présidentielle, Emmanuel Macron met le cap sur les législatives et change le nom de son mouvement. En Marche ! devient « La République en marche ». Un nouveau nom pour une nouvelle bataille électorale (dont l’objectif est de permettre au président élu d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale).
Emmanuel Macron ne perd pas de temps. La liste des candidats investis doit être annoncée d’ici jeudi 11 mai, même s’il y aura quelques circonscriptions pour lesquelles un délai supplémentaire sera nécessaire. Celle de Manuel Valls par exemple ? A cette question, pas de réponse pour le moment.
Et les règles ont été redéfinies par Richard Ferrand, le secrétaire général du mouvement. Les candidats devront être rattachés administrativement au mouvement La République en marche et rejoindre le groupe parlementaire de la majorité présidentielle à l’Assemblée.
Seul le Modem de François Bayrou bénéficie d’une exception et présentera des candidats à double étiquette qui pourront former un groupe s’ils le souhaitent. Une exception justifiée, dit-on, par le fait que François Bayrou a renoncé à se présenter lui-même pour soutenir Emmanuel Macron.
Le futur président veut tenir ses troupes et éviter de nouveaux épisodes de « fronde ». Les candidats devront s’engager à soutenir le projet présidentiel et à respecter « une discipline collective ». Emmanuel Macron a tiré les leçons du quinquennat qui se termine.