Du lundi 26 au mercredi 28 février 2018, s’est tenu à l’hôtel Salam de Bamako, le forum sous-régional sur la gouvernance démocratique du secteur de la sécurité à l’intention des parlements des pays de l’Autorité du Liptako-Gourma que sont : le Mali, le Burkina Faso et le Niger, à travers les Commissions en charge de la défense et de la sécurité, ainsi que les organisations de la société civile.
Ce forum, deuxième du genre après celui du Burkina Faso et en attendant celui du Niger, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Renforcer le contrôle et la surveillance démocratique du secteur de la sécurité au Burkina Faso, au Mali et au Niger » du National Democratic Institute (NDI), réalisé grâce à l’appui de la coopération danoise et norvégienne, pour la stabilité et la paix dans la région du Sahel. Il vise à outiller les acteurs du secteur de la sécurité, de sorte qu’ils puissent jouez efficacement leur rôle de contrôle et de surveillance démocratique du secteur de la sécurité au Burkina Faso, au Mali et au Niger.
Les travaux de Bamako ont permis la création et la mise en place d’un cadre de concertation permanent entre les commissions de défense et de sécurité de ces trois pays avec un mandat, un bureau de coordination et assorti d’une feuille de route ; la création d’une plateforme dotée d’un bureau de coordination, réunissant les organisations de la société civile du Mali, Burkina Faso et Niger, avec un mandat correspondant aux réalités communes aux trois pays avec à son bord, une feuille de route comprenant des actions concrètes à réaliser en 2018. Trois observatoires nationaux qui animeront cette plateforme ont aussi été créés.
Les travaux ont été sanctionnés par une déclaration signée par les présidents des Commissions de défense et de sécurité des parlements des trois pays. Cette déclarations stipule : la création et la mise en place d’un cadre de concertation permanent et opérationnel desdites commissions parlementaires, dans le respect des missions et responsabilités des assemblées nationales des trois pays ; la désignation d’un point focal par pays pour assurer l’animation et la mise en relation des membres du cadre de concertation permanent ; l’adoption et la mise en œuvre d’une feuille de route d’actions conjointes et solidaires, élaborée à ce forum de Bamako, qui sera révisée semestriellement pour tenir compte de la dynamique du secteur de la sécurité dans les trois pays.