Les 25 et 29 janvier 2016, à l’hôtel Salam de Bamako, aura lieu le forum économique. L’évènement enregistre la présence d’une forte délégation d’investisseurs tunisiens, la Chambre de commerce et d’industrie du Mali et le Ministère de l’Investissement et du Secteur Privé.
Ce forum de 4 jours de prospection multisectorielle dans le secteur public-privé permettra aux deux pays, la Tunisie et le Mali, de s’engager dans la construction d’un partenariat stratégique mutuellement avantageux pour chacune des parties. D’où le forum économique, qui vise un partenariat gagnant-gagnant.
L’objectif de cette rencontre est de consolider la coopération sud-sud mais aussi de nouer des contacts afin d’explorer les perspectives de partenariat.
Au cours de ce forum, la partie malienne présentera des opportunités d’investissements qui existent au Mali et les secteurs porteurs, entre autres. Ces secteurs d’activités concernés ; le BTP, l’agroalimentaire, l’agrotourisme, les textiles et l’habillement, les produits cosmétiques, l’huile, l’immobilier etc.
En effet, les recommandations qui sortiront de ces rencontres d’affaire permettront de mesurer l’importance du potentiel de synergie entre la Tunisie et le Mali dans les secteurs à fort potentiel économique.
Le forum, au-delà de son aspect économique, représente une plateforme multisectorielle de mise en relation d’affaire de potentiels investisseurs, basée sur les rencontres B et B entre experts, décideurs, acteurs économiques et partenaires économiques.
Pour Youssouf Bathily, Président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Mali, le but de cette rencontre est de promouvoir des relations commerciales et industrielles entre le Mali et la Tunisie.
Pour sa part, le Ministre de la Promotion des Investissements et du Secteur Privé a sollicité ses collaborateurs et opérateurs économiques maliens à être attentifs aux préoccupations exprimées par les Tunisies lors de cette rencontre, car un protocole d’accord de coopération fructueux sera signé entre le Mali et la Tunisie.
Abdramane Samaké
Source: Le Pays