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Formation professionnelle : LE MAIRE DU DISTRICT VISITE LES STRUCTURES BENEFICIAIRES DU PAFP

Vendredi dernier, le maire du District de Bamako, Adama Sangaré, a entamé une série de visites qui le conduira dans les locaux des Associations et Centres de formation ayant bénéficié du Programme d’appui à la formation professionnelle (PAFP).

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La première étape a concerné l’Atelier communautaire de poterie et céramique, sis à Darsalam, et le Centre de formation professionnelle Siaka Diarra en mécanique des engins à deux et trois roues, situé à Kalaban coura. Le maire, accompagné de ses adjoints et de la représentante de Swisscontact, Dieng Coumba Sène, a pu constater de visu l’impact de ce programme sur les activités de ces deux organisations. Et, il a, par la même occasion, recueilli leurs préoccupations afin d’y apporter les solutions idoines.
Le PAFP, un programme  de Swisscontact, accompagne les collectivités territoriales dans leur rôle de pilotage et de financement de la formation professionnelle en vue de soutenir le développement économique local. Avec les formations mises en œuvre, les bénéficiaires acquièrent des compétences ciblées leur permettant de se perfectionner et de développer des activités économiques dans des secteurs porteurs, comme l’artisanat. C’est à travers la mairie du district que les femmes de l’Atelier de poterie et céramique ont bénéficié du PAFP. Ici, des femmes ont été formées aux techniques de façonnage et de créativité en poterie.
Adama Sangaré a fait le tour des lieux, sous le regard plein d’expectative des potières. Il a pu apprécier la qualité des objets exposés et l’excellente finition de la plupart d’entre eux. La visite a été suivie d’une séance d’échanges sur l’impact du programme sur les activités de l’atelier. Les bénéficiaires ont surtout mis l’accent sur la nécessité d’une formation complémentaire. Adama Sangaré les a assurés de l’attention que la mairie accordera à leurs préoccupations. « Ces femmes méritent d’être soutenues », a affirmé avec force le maire qui s’est dit « très ému de voir certaines femmes exceller dans la poterie, alors qu’elles ne savaient pas faire un pot, il y a dix ans ».Dans la même enceinte, le maire a aussi rencontré un autre regroupement de femmes, formées en techniques de ramassage et de tri de déchets solides. Si elles sont désormais expertes en la matière, ces femmes restent confrontées à des difficultés liées notamment à l’écoulement de leurs produits.
A ces femmes, « engagées dans la guerre contre les déchets plastiques dans notre capitale », le maire a réaffirmé le soutien de l’hôtel de ville. Adama Sangaré s’impliquera personnellement afin que ces femmes tirent le maximum de profit de leur activité. Il a lancé un appel à « toutes les usines qui font la transformation de plastic en carreaux et autres matériaux, de venir vers ses femmes ».
Après Darsalam, la délégation a mis le cap sur Kalaban coura où se trouve le Centre de formation professionnelle Siaka Diarra en mécanique des engins à deux et trois roues. Dans ce Centre, une quinzaine de réparateurs ont acquis, grâce au PAFP, des compétences professionnelles leur permettant de réparer tout engin à deux roues. « Les réparateurs ont appris beaucoup de choses : réparer un moteur, trouver les noms des pièces… », a témoigné Diakaridia Bagayogo, président de l’Association des réparateurs de motos au Mali (AREMOM). Aussi, le Centre enseigne aux apprenants de ne pas travailler dans l’informel. Cet aspect a été singulièrement apprécié par l’hôte du jour qui croit désormais à la fin de l’anarchie dans ce secteur. « Quand les gens quittent l’informel, cela profite à toute la collectivité. Ça permet de fructifier la fiscalité au niveau local, d’aller vers la croissance, et surtout de créer des emplois», a-t-il expliqué. Le président de l’AREMOM a souhaité que d’autres réparateurs soient formés. Aussi, il a sollicité le soutien du maire pour l’obtention d’un site pour les réparateurs. Une doléance satisfaite sur place. « Vous n’avez qu’à faire la demande. On vous trouvera un site », a déclaré Adama Sangaré. De cette première étape, le maire retient la nécessité d’accompagner ces organisations. « Il y a toujours le besoin de formation. La demande est forte », a-t-il confié à la presse. Avant de saluer la Suisse et le Danemark qui, à travers ce programme, font des efforts en faveur de l’épanouissement des regroupements de jeunes et de femmes dans le district de Bamako.
La chargée d’ingénierie et de formation de Swisscontact, Dieng Coumba Sène, s’est réjouie du fait que la mairie ait décidé de venir à la rencontre des bénéficiaires du programme.
Notons que cette première étape a aussi été marquée par la remise d’équipements et de matériels informatiques à l’Académie d’enseignement (rive gauche) de Bamako.

Issa Dembélé

 

Source: essor

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