Notre pays est parmi les pays qui enregistrent le plus grand taux de chômage dans le monde. Le gouvernement, dans sa politique de sortir de cette crise, a initié des Agences de placement pour aider ces nombreux jeunes à trouver des repères dans leur quête d’emploi. Cependant, certaines de ces agences, comme Proveqtus ou encore l’ANPE, ramant à contre-courant, abusent de ces jeunes en extorquant leurs maigres ressources par de fausses promesses.
Ils sont plus de 60 jeunes à courir aujourd’hui derrière leurs dus, et cela depuis des années, auprès du Groupe Proveqtus, une entreprise canadienne spécialisée dans le placement des travailleurs. Cette entreprise, dirigée par Bakary Diarra, aurait non seulement escroqué les jeunes, mais aussi ses collaborateurs. A en croire à notre interlocuteur qui préfère garder l’anonymat, ils ont fait 4 mois de stage. A la fin du mois, ils devraient toucher chacun la somme de 50 000F. Cette maigre somme était considérée comme les frais de déplacement.
Mais coup de théâtre, cet argent a miraculeusement disparu entre l’ANPE et PROVEQTUS. Une situation qui accable ces nombreux jeunes. Comment comprendre que le pays consente à injecter des millions dans la formation et l’insertion des jeunes et que la mafia érigée par le Directeur Général de l’ANPE et ses complices, les pille comme s’il s’agissait d’un héritage familial ? De tels responsables méritent-ils encore du respect dans ce pays ?
Visiblement, l’ANPE, sous la houlette d’Ibrahim Ag Nock, sort de ses compétences pour desservir au lieu de servir la cible pour laquelle elle est créée.
Fousseyni SISSOKO
Source : NOTRE VOIE