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Formation en rhumatologie : la bonne école d’une expatriée

Notre compatriote, Dr. Daffa Djénéba Kéita, qui officie dans un établissement hospitalier de Paris, fait autorité dans la discipline. Elle entend accompagner les efforts de formation dans son pays

Notre compatriote, Dr Daffa Djénéba Kéita, rhumatologue et chef de service à l’hôpital Jean Jaurès de Paris, a un temps d’avance sur nombre de ses contemporains. Celle qui passe pour une brillante intelligence a compris depuis belle lurette que la formation des ressources humaines, notamment de qualité, est un impératif de développement, en tout cas pour les pays qui ne veulent pas rater le train du progrès. Elle s’emploie à créer et exploiter toutes les opportunités pour appuyer son pays et s’inscrit dans la même vision que le Projet Tokten, le sigle anglais de transfert des connaissances à travers les nationaux expatriés. Ce programme apporte un véritable bol d’oxygène aux programmes de formation des compétences dans des domaines variés.
C’est dans cet esprit que le chef de service de rhumatologie de l’hôpital Jean Jaurès de Paris (un motif de fierté pour notre pays et qui atteste que nous disposons aussi des ressources humaines qui boxent dans la cour des grands) a effectué une mission de formation des étudiants en médecine de l’Université scientifique libre de Bamako (USLB), un établissement universitaire porté sur les fonts baptismaux en 2012. Il s’agissait d’un séminaire de rhumatologie qui s’est étendu sur 3 semaines et qui a pris fin la semaine dernière. Au cours de la formation, Dr Daffa Djénéba Kéita a, avec un art consommé de la pédagogie, partagé ses connaissances scientifiques avec les étudiants mais aussi avec des assistants. La formatrice, elle-même, explique que la mission consistait à assurer la formation de deux niveaux d’étudiants, notamment de la 5è année médecine au nombre de 5 et ceux de la 6è année au nombre de 8. Il fallait dispenser des cours et assurer des consultations rhumatologiques avec des étudiants ayant reçu la formation, explique notre compatriote.
Il faut rappeler que Dr Daffa Djénéba Keita fait autorité dans sa discipline de compétence. Elle a restitué une partie de son immense vécu aux étudiants et à la jeune garde d’assistants. Il convient aussi de préciser que c’est à la demande du Dr Hamadoun Garba Cissé, doyen et président fondateur de l’Université scientifique libre de Bamako et avec le soutien du Projet Tokten que ce séminaire de rhumatologie s’est tenu. Il est ressort des explications de la formatrice que Tokten entend permettre à notre pays de disposer de compétences nationales expatriées en mesure de contribuer au développement économique et social du pays dans les domaines clés, notamment l’agriculture, la santé, l’éducation et les petites et moyennes entreprises ou industries (PME/PMI).
Daffa Djénéba Kéita est bien consciente des enjeux véritables de la formation des compétences, notamment dans un contexte de mondialisation où les médiocres risqueront de se tourner les pouces. Elle explique que par le biais de l’émigration, nombre de pays en développement dont le Mali, ont perdu un nombre important de cadres expérimentés de haut niveau. La principale raison reste la recherche de meilleures conditions de vie par rapport à celles offertes par l’environnement d’origine. Il est utile de comprendre ce qui a prévalu dans la conception du Projet Tokten. Ce programme de transfert de connaissances à travers les nationaux expatriés, est une modalité du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui se veut une des réponses au phénomène migratoire. En termes clairs, il s’agit de faire bénéficier les pays en développement des expertises et compétences de leurs ressortissants installés à l’étranger.
En marge de ce séminaire de rhumatologie, Dr. Daffa Djénéba Kéita a aussi remis des vêtements hospitaliers à quelques structures hospitalières. Elle a, très souvent organisé, des actions humanitaires, notamment des consultations gratuites en rhumatologie avec remise de médicaments pour soulager les malades, très souvent des personnes du troisième âge.

Brehima DOUMBIA

 

Source: Essor

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