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Formation en droit international pénal, droit de l’homme et droit des réfugiés La nécessaire mise à niveau des acteurs

L’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye abrite la session de formation de Bamako en droit International pénal, droit International des droits de l’homme et droits des réfugiés. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Justice, Tiéna Coulibaly et le Chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif.

c’est en présence de l’ambassadeur d’Allemagne au Mali, Dietrich Becker et du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Moussa Timbiné que les travaux ont débuté.

Cette session de formation, d’une semaine, à l’endroit de 100 participants, est organisée par la MINUSMA, la Fondation Réné Cassin, l’Ambassade de France et la Fondation Friedrich Naumann.

L’objectif est d’outiller les participants à un enseignement d’excellence dans le domaine du droit afin de contribuer à la promotion de ces derniers dans le cadre des institutions nationales des Etats et de leurs juridictions.

L’occasion pour renforcer les capacités des participants sur la compréhension commune tant des nouveaux défis qui affectent la protection internationale des droits de l’homme que des actions qui permettent un renforcement des mécanismes de protection en faveur de ceux-ci.

Dans son mot introductif, le responsable de la Division droit de l’homme de la MINUSMA a souligné que ladite session de formation est le fruit d’une collaboration entre des  partenaires. Durant une semaine, a-t-il souligné, les participants seront en compagnie des professionnels de droit, « de 2014 à 2018, 639 professionnels venant d’une vingtaine pays d’Afrique et d’Europe, dont 300 Maliens, ont été formés dans l’expertise nationale pour la lutte contre l’impunité, sous toutes ses formes « , a-t-il précisé.

Pour la représentante de l’Ambassadeur de la France, l’actualité avec son cocktail de conflits de tous ordres, des réfugiés nous interpellent chaque jour sur les questions de droit de l’homme, « face aux horreurs et aux exactions, le recours au droit est plus que jamais nécessaire. Car, il ne peut pas y avoir de paix sans justice« , a-t-elle soutenu.

Pour le Directeur Régional Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, Joachim Holden, le monde est plus que jamais exposé à la menace identitaire et à la violation permanente des droits fondamentaux de la personne humaine.

Partant de l’idée que la garantie de la paix et de la sécurité ainsi que l’épanouissement de l’individu dans un monde pacifique passent nécessairement par la lutte contre l’impunité sous toutes ses formes et le respect inconditionnel des droits de l’homme.

Ainsi, il a remercié tous les partenaires d’avoir accepté de se lancer dans cette aventure qui réserve encore des lendemains incontestablement reluisants.

Pour le Chef de la MINUSMA au Mali, Mahamat Saleh Annadif, cette session prouve à suffisance l’engagement collectif des partenaires à œuvrer pour la promotion et la protection des droits de l’homme, constituant l’un des mandats forts de la MINUSMA.

Il précisera que le Mali traverse une période difficile mais déterminante de son histoire et les choix, qui seront faits en matière de lutte contre l’impunité, contribueront au retour de la paix.

Pour terminer, le ministre de la Justice, Tiéna Coulibaly, a rappelé que le gouvernement du Mali a toujours encouragé et soutenu les initiatives visant à renforcer les capacités des responsables publiques, « notre conviction est la modernisation de l’Etat. Et cela passera nécessairement par les ressources humaines mieux qualifiées, capables de porter à hauteur de souhait les projets envisagés dans les différents segments de l’action gouvernementale « , a-t-il indiqué.

Oumar BARRY

Source: l’Indépendant

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