«J’invite le gouvernement malien et son ONG bidon et satanique à aller rembourser l’argent des Blancs et sans délai, s’ils ne veulent pas de problèmes avec le peuple. L’argent, l’argent, l’argent ! L’État malien a eu le courage de vendre la dignité et l’honneur de tout un peuple à 1 milliard et quelque. Pendant que nous vous confions nos enfants en comptant sur vous pour leur inculquer nos valeurs sociétales, leur apprendre : les mathématiques, l’agriculture, l’élevage, la médecine, etc. Leur apprendre l’amour de la patrie, le sens du patriotisme et le civisme, la bonne conduite, à lire et à écrire… Au retour le gouvernement aux abois, à sa tête un soi-disant ‘tigre’ ou Handaconda propagandiste, n’a eu que comme projet : leur enseigner la sexualité et l’homosexualité dans ses diverses formes. Malédictions, méconnaissance ou ambitions démesurées ? Le peuple malien vous a demandé l’éducation, l’eau, la santé, l’emploi, l’autosuffisance alimentaire et la sécurité. Mais vous avez préféré le mépris, le vol orchestré, la corruption continuelle, le népotisme, la gabegie et la promotion de l’indignité et de l’irresponsabilité pour quelques miettes. Peuple du Mali sache que beaucoup de pseudo-leaders religieux abusent de ton ignorance et de ta naïveté. Honte aux religieux affairistes, businessmen, organisateurs de festivals au nom d’un Maouloud profitant de la misère des Maliens. Aujourd’hui les masques sont tombés et vous savez maintenant : qui est leader et qui est dealer. Force à toi Imam Mahmoud Dicko pour ce combat noble. Peuple malien sache que Dieu s’occupe de ses enfants qui se prennent au sérieux. Peuple malien, tout ce qui est fait pour toi sans toi est contre toi» Master Soumi.
6 morts à Dallah
C’est après un bon départ dans une ambiance bon enfant, que le bus se dirigeait vers Douentza. Dans les alentours du village de Dallah et à 35 km de Douentza, il a heurté un engin explosif. Un grand bruit a attiré l’attention de tous les riverains qui se sont rendu compte qu’un drame venait de se produire. Dans le feu de l’action, les populations sont venues afin d’apporter secours. C’est ainsi qu’ils ont constaté qu’il y avait deux passagers morts sur le champ. Le détachement de l’armée au poste de Douentza est venu en premier afin de porter assistance. Certains blessés graves ont rendu l’âme à leur arrivée à l’hôpital de Mopti. Le bilan provisoire donne 6 morts et 7 blessés. Les forces armées maliennes ont été déployées dans la zone pour faire les premières enquêtes.
15 jihadistes neutralisés
Tôt le matin du 24 décembre des individus lourdement armés, venus du Niger et appartenant à une organisation criminelle opérant le long de la frontière, ont attaqué un poste avancé de la coalition Gatia-Msa dans la localité d’Infototane (cercle d’Anderamboukane). La coalition ayant appris grâce à son réseau de renseignements de l’imminence de l’attaque a tendu un guet-apens aux assaillants. Après d’intenses combats qui ont duré plusieurs heures, les malfrats ont été défaits avec près d’une quinzaine de morts dans leurs rangs. Du matériel roulant, des armes et des munitions ont été récupérés. La coalition Gatia-Msa ne déplore aucune perte de son côté. Le restant des malfrats a fui en territoire nigérien. Ils étaient venus du Niger lourdement armés sur une quarantaine de motos.
Barkhane tue 7 jihadistes
Au moins six membres d’un groupe de jihadistes circulant à moto au Mali, près de la frontière nigérienne, ont été «mis hors de combat» par l’armée française dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon le colonel Patrik Steiger, l’opération a commencé quand un groupe de combattants circulant sur huit motos a été repéré au Niger. «Cela a permis de constater qu’ils avaient franchi la frontière pour pénétrer au Mali», a précisé le porte-parole. Barkhane a déterminé le caractère terroriste de ce groupe grâce à des critères qu’elle s’est refusé à préciser, «afin de ne pas les renseigner utilement». Barkhane a tué ou fait prisonniers plusieurs centaines de jihadistes dans le nord du pays. Mais l’opération a coûté la vie à une dizaine de soldats français.
Grève de la faim
Des cheminots maliens observent une grève de la faim pour se faire entendre afin d’avoir 9 mois d’arriérés de salaire. Ces chefs de famille ont tout fait pour que le gouvernement puisse les entendre, mais ils semblent avoir en face des ministres «menteurs» et sourds à leurs revendications. Au lieu de trouver des solutions aux difficultés de la régie des chemins de fer, le Mali et ses partenaires parlent de navigabilité entre le Sénégal et le Mali. Moussa, en observant la grève de la faim, a marché de Kati à Bamako (18 km) pour réaffirmer leur engagement à poursuivre leur lutte pour leurs droits légitimes piétinés avec mépris par le régime d’IBK. À son arrivée à Bamako, il a été accueilli par certains de ses camarades cheminots et le camarade Ibrahima Kébé Tamaguidé de Faso Kanu.
BMS-SA : nouvelle étape
La Banque malienne de solidarité connaîtra son nouveau Directeur général dans quelques jours. Après 18 ans de bons et loyaux services, Babaly Bah, l’enfant de Diakabou dans le cercle de Koro, sera remplacé. C’est feu Mandé Sidibé qui lui avait donné 1 milliard 500 millions de Fcfa pour lancer la BMS-Sa. La banque était logée à la Dette publique et avait commencé ses activités avec 4 ordinateurs, une seule agence et 16 personnes. Babaly Bah s’est mis en quatre pour débuter les activités avec 2 milliards de capital. À ce jour, la BMS-SA en est à 730 milliards de Fcfa, 45 agences, 525 travailleurs et plus de 500 ordinateurs. 600 milliards de Fcfa de dépôt, 400 000 clients, et 96% des dépôts sont détenus par des Maliens. La BMS-SA a secouru plusieurs fois l’Etat malien pour le payement des salaires des fonctionnaires. Selon ses clients, la BMS-Sa est très liquide grâce à la bonne gestion de son Directeur général, M. Babaly Bah. Lequel va désormais prendre la présidence du Conseil d’administration conformément aux directives de la BCEAO, qui ne permettent plus qu’un responsable politique influent soit Président du Conseil d’administration d’une banque.
Des armes lourdes saisies
Si ce n’est pas une opération d’éclat de fin d’année, c’est une belle prise des flics. Tout s’est déroulé le mercredi 19 décembre vers 11h au quartier du fleuve non loin du Centre international de conférence de Bamako. La police malienne, à travers sa brigade des stupéfiants, a arrêté un jeune homme en possession d’armes lourdes à Bamako. Les policiers ont ensuite fait une perquisition chez lui en sa présence à Baco Djikoroni ACI, côté ouest, rue 636 porte 727 (selon l’interpellé, c’est le Domicile du 1er vice-président du Haut conseil des collectivités territoriales, Azaze Ag Loud Dag Dag). Deux valises vides ont été retrouvées dans sa chambre. Selon lui, dans ces deux valises, étaient dissimulées des armes en provenance d’un individu de nationalité ghanéenne. Une enquête est en cours. Pourvu qu’elle ne soit pas comme les autres enquêtes maliennes.
Cible différente
Le vendredi 21 décembre 2018, vers 15 h00mn, à Guiré, situé à 103 km à l’est de Nara, deux individus armés évoluant sur une moto ont tiré sur le Sergent Nouhoum Ballo en promenade vers le cimetière. Après forfait, les deux assaillants ont été arrêtés par la population civile ainsi que leurs complices au nombre de trois et remis aux Fama (Forces armées maliennes) sur le lieu de l’incident. Le Sergent est décédé au cours de son évacuation sur Nara. Les assaillants sont à la disposition du BT de Nara. Le même vendredi, vers 05 h 30mn à Ménaka, quatre obus sont tombés dans l’enceinte du camp de la Minusma. Cette action intervenait après la visite de terrain du Comforce/Minusma, le Général de division Gyllensporre, le jour précédent. Un hélicoptère et un bâtiment ont été détruits.
La vigilance des Fama
Le 21 décembre, il y avait des tirs en plein centre-ville de Tombouctou entre les Fama et des assaillants qui ont tenté d’enlever un véhicule. La suite a été une course à la Hollywood. Vers le quartier Sans fil, un innocent a pris une balle perdue dans sa paillote. Aussitôt informées, les forces armées et de sécurité maliennes les ont poursuivis. Un renfort de l’armée et des civils à motos ont poursuivi l’opération pour arrêter les bandits. Malgré tout, ces derniers ont pu s’échapper avec le véhicule. Cet acte intervenait moins de 24 heures après l’enlèvement d’une moto qui s’était soldé par des tirs nourris à Abaradjou.
Premier Africain
Pour la petite histoire, le 1er champion du monde de boxe est un Africain originaire du Sénégal, mort dans l’oubli total. C’est ici le lieu d’interpeller le président Macky Sall afin de le réhabiliter à titre posthume. Le président américain Donald Trump doit revisiter l’histoire. Louis Fall «Battling Siki» naît en septembre 1897, à St-Louis au Sénégal. Arrivé en France au début de l’adolescence, (selon la rumeur en tant que domestique d’une actrice française qui l’avait pris à son service), il commence à gagner sa vie de façon indépendante en faisant la vaisselle, puis démarre dans le monde de la boxe à l’âge de 15 ans. De 1912 à 1914, il livre 16 combats (8 victoires, 6 nuls, 2 défaites). Sa carrière est interrompue par la première guerre mondiale. Incorporé comme soldat, Siki est décoré de la croix de guerre et reçoit la médaille militaire. Il reprend sa carrière en 1919, et enchaîne 43 victoires.
Aucune perte
À Toye, dans la commune rurale de Matomo (Cercle de Macina), un convoi d’une relève des forces armées et de sécurité du Mali a vu un de ses véhicules sauter sur un engin explosif entre Toye et Mamba, le dimanche 23 décembre. Selon nos sources, il n’y a eu aucune perte en vie humaine. Quatre éléments des forces armées et de sécurité ont été blessés et leur véhicule endommagé. Si Toye est dans la commune de Matomo, Mamba est situé dans la commune de Diafarabé et fait frontière avec Toye, le dernier village de Macina, à la frontière de la région de Mopti. À Toye où se trouvent les donsos et Mamba, un gros village à dominance peulh, des conflits opposent les communautés.
5 morts à Diafarabé
Des jihadistes présumés auraient tendu dimanche 23 décembre une embuscade à un convoi des Fama entre Tenenkoun et Diafarabé. Le bilan fait état de 5 morts, d’un véhicule incendié et deux emportés du côté des Forces armées maliennes. À Ménaka, le mercredi passé, la force Barkhane a conduit une opération contre l’EIGS à 45 km à l’est d’Akabar. Bilan : 6 terroristes tués et du matériel récupéré. Mohamed Issa Ag Mohamed et Ahmedou Ag Ousmane Ansary ont été enlevés le même jour par des individus au nord de Goundam dans la région de Tombouctou.
Conflit d’intérêt
Deux jeunes du village d’Alliakoum situé à 2 km de Gorom Gorom ont été tués par les FDS, après un refus de s’arrêter pour un contrôle routier, le 23 décembre, dans la nuit, lorsque ces derniers se rendaient à un mariage à Bosseye. Ils étaient plusieurs motorisés et deux ont été interpellés, les autres ont pris la poudre d’escampette. L’une des victimes est le fils du conseiller municipal dudit village. Un malentendu entre les éléments de Ganda-Izo et la gendarmerie d’Ansongo autour de l’arrestation d’un de leurs éléments a provoqué des tirs de sommation dans la cour de la gendarmerie. Selon l’adjoint au CB, c’est un combattant de ce groupe armé qui a été convoqué par une jeune fille pour harcèlement et qui a été arrêté par la gendarmerie. Ces camarades étaient venus faire des tirs pour manifester leur mécontentement. Quant au combattant dudit mouvement, il rejette l’accusation. Cet incident a créé une panique en ville.
Dana Amassagou pose ses conditions
Démarrage «non effectif» du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) à Mopti. Annoncé pour ce lundi en faveur des milices peulhs et dogons, «le processus doit encore procéder à certains réglages», nous rapportent les acteurs. Selon eux, c’est plutôt la phase d’identification qui est en cours. La milice «Dana Amassagou» pense qu’il y a «des conditions préalables» à respecter. Au même moment, une rencontre entre les autorités maliennes et les représentants des communautés concernées se tient ce lundi à Mopti. Toutefois, les responsables de la milice «Dana Amassagou» posent des «conditions préalables», pour leur participation à ce DDR. Selon eux, l’accent doit être mis sur le dialogue inclusif. «Il faut d’abord parler, dialoguer entre les protagonistes. Ensuite avoir un accord sur comment aller vers le DDR. On ne se lève pas du matin au soir pour demander de récupérer les armes. Nous pensons quand même qu’il faut mettre en place un processus qui va aboutir au DDR», a déclaré Marcelin Guengeré, un des responsable de la milice «Dana Amassagou». Cette opération intervient quelques semaines après le désarmement de 1 500 combattants des groupes armés signataires de l’accord d’Alger. Ce processus a concerné les régions de Tombouctou, Gao et Kidal.
L’ambiance est Gilets jaunes
Malgré tous les pillages en Afrique, toutes les destructions en Afrique par la France, la mise sous tutelle de la souveraineté de nombreux pays africains, malgré le nombre d’années que la France nous détruit pour aller construire chez elle et faire de nous des clandestins, des immigrés chez eux et un peu partout dans le monde, voir cette France dans des difficultés de telle banalité, ce que les dirigeants français sont tombés vraiment bas. L’Africain du Mali dit bonjour au régime Macron-Brigitte. Nous, au moins, on dort malgré les différentes vicissitudes de la vie que vous nous causez depuis 50 ans déjà.
La vieille garde
Nous, qui sommes nés entre 1945-1977, sommes les plus heureux …Notre vie en est une preuve vivante. Après l’école, nous avons joué jusqu’au crépuscule ; nous n’avons jamais regardé la télé. Nous avons joué avec de vrais amis, pas des amis sur internet. Si jamais nous avions soif, nous allions boire de l’eau du canari ou du robinet et non de l’eau embouteillée. Nous ne sommes jamais tombés malades en partageant le même verre de jus avec quatre amis. Rien n’est arrivé à nos pieds malgré l’errance aux pieds nus. Nous n’avons jamais utilisé de compléments pour rester en bonne santé. Nous avions l’habitude de créer nos propres jouets et de jouer avec. Nos parents n’étaient pas riches. Ils nous ont donné l’amour… pas les gadgets électroniques. Nous n’avons jamais eu de téléphone portable, de DVD, de consoles de jeux, de Xbox, de jeux vidéo, d’ordinateurs personnels, d’internet, de chat, mais nous avions de vrais amis. Nous avons visité la maison de notre ami sans y être invité et avons apprécié la nourriture avec eux. Des parents vivaient à proximité pour profiter du temps passé en famille. Nous avons pu avoir des photos en noir et blanc, mais vous pouvez trouver des souvenirs colorés dans ces photos. Nous sommes une génération unique et la plus compréhensive, car nous sommes la dernière génération à écouter les parents…et aussi les premiers qui ont dû écouter leurs enfants.
Ce qu’un enfant ne doit pas faire
Évite de donner à ton enfant tout ce qu’il demande. Il grandira en croyant qu’il a le droit d’obtenir tout ce qu’il désire. Évite de rigoler quand ton enfant prononce des paroles injurieuses. Il grandira en pensant que le manque de respect est un divertissement. Évite de rester insensible face à un mauvais comportement qu’il peut afficher sans le gronder pour son mauvais comportement. Il grandira en pensant qu’il n’existe pas de règles dans la société. Évite de ramasser tout ce que ton enfant met en désordre. Il grandira en croyant que les autres doivent prendre en charge ses responsabilités. Évite de le laisser suivre n’importe quel programme à la télé. Il grandira en pensant qu’il n’y a pas de différence entre être un enfant et être un adulte. Évite de donner à ton enfant tout l’argent qu’il demande. Il grandira en pensant qu’obtenir de l’argent est facile et n’hésitera pas à voler pour l’avoir. Évite de toujours te mettre de son côté quand il a tort contre les voisins, ses enseignants, la police. Il grandira en pensant que tout ce qu’il fait est correct, ce sont les autres qui se trompent. Évite de le laisser seul à la maison quand tu te rends au culte, sinon il grandira en pensant que Dieu n’existe pas. En suivant ces instructions, je garantis que votre enfant sera un modèle pour la société et fera votre fierté en tant que parents !
Source: Le Reporter