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Football : l’Institut Diambars, un partenaire de choix pour l’OM

En misant sur Diambars, le club de football français ne s’y est pas trompé : c’est l’une des plus grandes fabriques de champions d’Afrique.

Le Paris Saint-Germain et Arsenal ont choisi le Rwanda, l’Olympique de Marseille, le Sénégal. Dimanche, le club a annoncé avoir signé un accord exclusif de partenariat avec l’Institut Diambars du Sénégal. Pendant trois ans, le club de Ligue 1 et la prestigieuse école sénégalaise de football s’échangeront méthodes et éducateurs. Le contrat prévoit également « une option prioritaire sur deux joueurs des Diambars » chaque saison, a précisé à l’AFP le président du centre sénégalais, Saer Seck. « C’est une priorité ouverte, mais Jacques-Henri [Eyraud, le président du club ] sait que, si l’OM en voulait trois ou quatre, on serait autour de la table pour trouver une solution », a-t-il ajouté.

Ouverture

Les négociations autour de ce partenariat ont débuté en juin 2017 entre l’OM et l’école de football basée à Saly, au sud de Dakar. Si le club marseillais a aussi approché les écoles des Brasseries du Cameroun ou le Paradou à Alger, c’est finalement le centre de formation sénégalais qui a emporté la mise. Pour les Diambars, « c’était le bon moment » : « Après seize ans d’existence indépendante sans partenariat, il était temps que nous nous ouvrions au monde professionnel », a précisé Saer Seck, également président de la Ligue sénégalaise (LSFP).

Une école de prestige en Afrique

Nés en 2003 de la volonté de l’ex-footballeur béninois Jimmy Adjovi-Boco, les Diambars, « guerriers » en wolof, accueillent gratuitement 120 pensionnaires de 12 à 19 ans. L’institut, que Jacques-Henri Eyraud qualifie de « meilleur centre en Afrique », a également une équipe professionnelle, le FC Diambars, champion du Sénégal en 2013. L’objectif du centre de formation, au-delà de l’apprentissage d’un sport, est de « répondre à la problématique des flux migratoires de jeunes footballeurs africains, qui viennent en Europe en prenant des risques inconsidérés », expliquait en 2013 Jean-Marc Adjovi-Boco au journal So Foot. «  Pour nous, la réponse était d’avoir sur le continent africain des infrastructures et des entraîneurs de qualité afin de donner l’envie aux jeunes de rester chez eux, d’apprendre avec leur culture et de grandir ici.  »

Parmi ses footballeurs ayant percé dans le milieu professionnel, l’Institut Diambars compte Idrissa Gana Gueye, 30 ans. Originaire de Côte d’Ivoire, le jeune garçon intègre le centre sénégalais à l’âge de 14 ans. Passé ensuite par Lille, Aston Villa et Everton, « Gana » – c’est son deuxième prénom – signe finalement avec le PSG cet été. « Malheureusement, il ne porte pas le maillot de l’OM », a plaisanté Saer Seck. Ce serait alors, pour l’ancien élève de Diambars, une belle manière de boucler la boucle.

Par Le Point Afrique

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