Dans le cadre de notre dossier sur les binationaux, nous avons imaginé un onze type des Bleus issus de l’immigration. Il montre la richesse de leur apport au football français avec notamment les trois meilleurs joueurs de l’histoire : Kopa, Platini etZidane. Et si la France avait été privée de son carré magique (Tigana, Fernandez, Giresse, Platini) pour l’Euro 1984. Ces quatre joueurs auraient pu bénéficier hypothétiquement des règles sur les binationaux. Alain Giresse, à la tête du Mali après avoir dirigé le Gabon et le Sénégal, est totalement décomplexé sur cette question : « Moi, ma mère était espagnole et je suis un binational. On n’en parlait pas à l’époque, les règlements ne le permettaient pas, mais si je n’avais pas été appelé en équipe de France, j’aurais accepté de jouer pour l’Espagne. Et j’aurais été bien content, même sans le même attachement. » La bataille des binationaux Heureusement pour la France, ” Gigi” a bien été appelé en Bleu, comme Tigana, Platini et Fernandez : « Les quatre du milieu auraient pu jouer pour le Mali, l’Italie ou l’Espagne ! (Rire) » Aujourd’hui le phénomène est inéluctable. «Cette règle des binationaux a fatalement élevé le niveau du football africain. Et des binationaux, il y en aura de plus en plus, on le voit avec des pays comme l’Allemagne, la Suisse, l’Angleterre…» L’équipe-type : Julien Darui (Luxembourg) – Bacary Sagna (Sénégal), Laurent Koscielny (Pologne), Marcel Desailly (Ghana), Manuel Amoros (Espagne) – Patrick Vieira (Sénégal), Alain Giresse (Espagne), Michel Platini (Italie), Zinédine Zidane (Algérie) – Raymond Kopa (Pologne), David Trezeguet (Argentine). Les remplaçants : Jean Tigana (Mali), Luis Fernandez (Espagne), Robert Pires (Portugal/Espagne),Roger Piantoni (Italie), Éric Cantona (Espagne/Italie).Comment l’Algérie séduit
Source: equipe