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Fonds climat : SEPT NOUVEAUX PROJETS SERONT FINANCÉS

Ils le seront sur la base d’un appel à propositions. Ces programmes de qualité doivent aussi tenir compte des préoccupations des populations

Dans  le cadre de ses appels à propositions de projets et programmes, le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a tenu, lundi dernier au Centre de formation pour le développement (CFD), un  atelier de lancement du «3ème appel à propositions de projets à soumettre au financement du Fonds climat». La cérémonie était présidée par Mme Keita Aïda M’bo,  en présence des experts et nombre d’invités.

C’est à travers un protocole d’accord entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers, dont la Suède et la Norvège, que le Fonds climat intervient dans les secteurs eau, agriculture, élevage, pisciculture, énergie et foresterie. Dans ces domaines, il finance les  grands projets en vue de booster le développement agricole dans notre pays mais aussi dans la sous-région. L’objectif est de promouvoir le développement agricole ainsi que la résilience des populations vulnérables aux effets du changement climatique. Cet appel à propositions permet d’entamer un processus de financement des projets, évalués pertinents. Les chefs de projets ont jusqu’au 31 décembre prochain pour postuler selon les partenaires techniques et financiers.

Le 28 juin dernier, le comité de pilotage du Fonds a approuvé le financement de 7 nouveaux projets pour un montant global de 5,5 millions de dollars américains. Sept  autres  avaient déjà été financés. «C’est pour maintenir une dynamique de financement continu que le Fonds climat lance un nouvel appel à propositions de projets et programmes, un an après le précédent», a déclaré le ministre en charge de l’Environnement. Selon Mme Keïta Aïda M’Bo, pour obtenir des meilleurs résultats et impacts dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques, il faut des projets et programmes de qualité qui tiennent compte des préoccupations des couches les plus vulnérables. A cet effet, le secrétariat technique du Fonds organisera un atelier de formation et d’information à l’attention des toutes les entités intéressées. Elle a aussi rappelé que la question de l’égalité entre homme et femme, notamment l’accès des femmes aux financements climatiques en tant que bénéficiaires et actrices de la mise en œuvre, doit être pris en compte dans le montage des propositions de projets et programmes.

Le ministre a aussi lancé un appel aux partenaires afin qu’ils nous aident dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques en améliorant la résilience des populations vulnérables et en apportant un appui financier au Fonds climat Mali qui est un mécanisme transparent et efficace de financement dans le domaine des changements climatiques. Le représentant du PNUD, Oumar Tamboura a rappelé la montée en puissance du Fonds climat Mali.  Quelque chose que nous avons ardemment souhaité, nous aurions voulu aussi que les contributions des autres partenaires soient effectives afin de pouvoir financer plus de projets et faire face aux grands défis du moment, à savoir le changement climatique, a expliqué le représentant du PNUD. Daniel Tiveau, premier secrétaire chargé de programme, environnement, climat et gouvernance, représentant des principaux partenaires,  notifiera que  le Fonds climat Mali est un mécanisme qui permet aux partenaires financiers d’investir des fonds bilatéraux, donc dédiés au Mali, de manière conjointe mais aussi de les gérer conjointement.

En plus, le Fonds apporte une expérience au gouvernement et à ses partenaires en montage et gestion de projets. Ce vécu aidera toutes les parties prenantes à accéder au Fonds vert climat qui finance des grands projets. Mais les ressources de ce Fonds ne sont pas exclusivement dédiées au Mali. Il faut postuler avec d’autres pays dans des conditions encore plus strictes. Les deux Fonds sont complémentaires et nos pays, aussi bien que la Norvège et la Suède soutiennent les deux initiatives, a relevé Daniel Tiveau. La rigueur et la transparence dans la sélection permettront au Mali d’attirer des fonds internationaux, a-t-il ajouté.

Mouda I. MAIGA

Source: Essor

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