La Fondation Stromme a organisé, hier dans un hôtel de Bamako, sa deuxième session annuelle de redevabilité sous le thème : «La redevabilité au cœur des interventions et de la gouvernance de la Fondation Stromme Afrique de l’Ouest». Cette pratique intègre la mise en œuvre des actions de la Fondation et vise à instaurer le principe de redevabilité avec les ONG partenaires, les services techniques et les communes bénéficiaires des actions de l’organisation. La session de redevabilité répond au principe de bonne gouvernance et rime avec une gestion efficace du partenariat.
La réunion a enregistré la présence du directeur général de l’Enseignement fondamental, Mahamadou Keïta, de la directrice régionale de la Fondation Stromme dans notre pays, Rokiatou Dembélé et de nombreux participants.
La directrice régionale de la Fondation Stromme a rappelé que son organisation a instauré, depuis quelques années, le principe de redevabilité annuel comme base de collaboration et de partenariat avec la société civile, y compris les ONG partenaires, les services techniques de l’État, les collectivités territoriales et les communautés bénéficiaires de ses actions. Rokiatou Dembélé a aussi relevé que sa Fondation, fidèle à sa mission de lutte contre la pauvreté et à sa vision «d’un monde sans pauvreté», se focalise pour la période stratégique( 2019-2023) sur les trois buts : obtenir une société civile et un secteur public forts, une éducation de qualité inclusive et un apprentissage tout au long de la vie pour les groupes marginalisés et défavorisés, et les moyens de subsistance améliorés au profit des femmes et des jeunes. Rokitou Dembélé a souhaité que les échanges au cours de cette deuxième session soient une opportunité d’amélioration des interventions pour le bénéfice des communautés les plus vulnérables et un espace de renforcement du partenariat que «nous voulons gagnant/gagnant».
Pour sa part, le directeur général de l’Enseignement fondamental a souligné que cette activité de la Fondation Stromme traduit le besoin de mieux cerner les enjeux de l’exercice du devoir de rendre compte. «Cet exercice vise à appuyer les ONGafin qu’elles répondent au mieux aux attentes des populations et travaillent pour le renforcement de la veille citoyenne», a déclaré Mahamadou Keïta.Il a fait remarquer que la redevabilité est l’un des piliers fondamentaux d’une bonne gestion dans la mesure où, il ne saurait y avoir de développement sans une gouvernance caractérisée par la compétence, l’intégrité, l’obligation de rendre des comptes et une large participation aux décisions. Mahamadou Keïta a aussi félicité l’institution pour son engagement dans la construction d’un partenariat interinstitutionnel entre elle, l’état, les communes et les ONG partenaires.
La Fondation Stromme est présente en Afrique de l’Ouest dans trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) et travaille dansle cadre de l’atteinte des Objectifs de développement durable (lutte contre la pauvreté, éducation de qualité, égalité entre les sexes et travail décent et croissance économique).
Siné S. TRAORÉ
Source : L’ESSOR