Pour ce faire, le gouvernement malien et les responsables de la MINUSMA mettent les bouchées doubles afin que le délai imparti soit respecté sans anicroche.
La semaine dernière, une importante réunion a réuni plusieurs membres du gouvernement et les responsables de la MINUSMA. Objectif : baliser le terrain et se mettre d’accord sur un plan de retrait.
Il semble que du côté des militaires (maliens et onusiens) les choses évoluent à un rythme soutenu, à en croire une bonne source. « Les militaires ont presque bouclé leur planning de travail. Il ne reste plus que quelques petits détails à régler », précise la même source.
Avec le départ de la MINUSMA, l’urgence pour le Mali est d’élaborer (si ce n’est déjà fait) son propre dispositif de… stabilisation. Ce dispositif doit s’articuler autour de la présence effective des forces armées et de sécurité sur l’ensemble du territoire national (de Kayes à Kidal), celle de l’administration dans toutes les localités du pays, ainsi que des efforts de développement en faveur des populations.
Les régions du Nord connaissent actuellement une certaine accalmie. La situation est bien meilleure aujourd’hui qu’il y a un moment où les terroristes, les trafiquants de drogue et les rebelles sévissaient partout.
Ce qui demeure constant, ce sont les menaces transfrontalières. Celles-ci ne peuvent être réglées que par une coopération accrues entre les États concernés. Pour le moment, seuls le Mali et le Burkina (tous deux confrontés au terrorisme) sont engagés dans cette voie.
C H Sylla