Pour lui-même. Le président de la République a déjà effectué en 24 mois 72 voyages à travers le monde ; soit un voyage tous les 10 jours. Il avait affirmé, lors de son interview de deuxième année de son mandant, avoir globe-trotté à satiété sous Auk, en tant que Premier ministre.
La distribution opaque de 1.552 logements sociaux
Les bénéficiaires des 1.552 logements d’Attbougou de N’Tabacoro, un quartier périphérique de Bamako, comporte, pour l’essentiel, les noms des membres de partis politiques, notamment de la mouvance présidentielle, des relations proches et des recommandés des membres du gouvernement et de la famille d’IBK.
Campagne médiatique contre le PM Modibo Kéita
L’actuel locataire de la primature (Modibo Kéita) est la cible de certains de nos confrères qui l’ont aidé à occuper le poste de Premier ministre. Malgré l’aide financière apportée par le sortant Moussa Mara à la presse, un groupe de dirigeants de la presse n’a pas hésité à tirer à boulets rouges sur Mara. Pour les mêmes raisons, le même groupe acquis à la nomination d’un nouveau Premier ministre ouvre les hostilités contre Modibo Kéita.
Le «cas» Sina Damba
Un lynchage médiatique, réagit notre confrère de «Le Phénix» à notre article «COP 21 : Sina Damba : une détenue, invitée par IBK». Notre confrère qualifie lui-même le geste d’IBK envers Sina Damba de «cas». Puisque c’est un «cas», nous rappelle nos lecteurs que Mme Sina Damba et son parti le CNID sont des «cas» en matière de gestions des finances publiques : la cession de l’hôtel Mariétou Palace dont une bonne partie des fonds ont été détournés par le ministre cnidien N’diaye Bah, maître Tall (président du CNID).
Le sieur Foutanké dit Babani Sissoko court derrière ses fonds. Ce «cas» CNID mérite d’être porté à la connaissance du peuple malien tout comme le «cas» Sina Damba, intégrée à la fonction publique à 56 ans, inculpée et écrouée pour détournements de fonds publics au moment où le président de la République disait que rien ne sera plus comme avant ! Faut-il croire à la litanie du président IBK ?
Le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières «crache» sur le Parlement
Mohamed Ali Bathily est allé droit au but face à des députés dépourvus de connaissances. Interpellé par nos «dés» honorables sur des questions d’actualités par rapport au foncier, le ministre Mohamed Ali Bathily, connu pour son franc parler, a répondu de façon claire et nette aux questions des députés. Le ministre a assené ses vérités par rapport à loi sur l’attribution des titres fonciers.
Très remontés contre le ministre Bathily, les «dés» honorables cherchaient à l’abattre politiquement. Ils étaient à court d’arguments face au ministre juriste. La quasi-totalité des députés se sont mués en spéculateurs fonciers. Un ancien maire, spéculateur foncier, est même parvenu à se faire nommer directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale. Mohamed Bathily, sentant sa mort politique par les députés, déclare sans détours : «Vous ne représentez pas le peuple, vous ne connaissez pas le droit, vous ne savez pas lire».
Gouvernements successifs d’IBK : Mohamed Ali Bathily demeure le meilleur ministre
Selon des sources concordantes, le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mohamed Ali Bathily, serait l’un des meilleurs ministres des gouvernements successifs d’IBK. Pour la manifestation de cette vérité, après son interpellation par les députés, le ministre Bathily a été accueilli en grande pompe par les militants de son parti politique, celui de la demande sociale à l’entrée de l’Assemblée nationale. C’est la première fois à Bamako qu’un ministre reçoit une telle considération sous un régime aux abois.
Primature : qui mieux que Bathily comme P.M ?
Selon les murmures de Bamako, le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mohamed Ali Bathily, qui a osé retirer aux riches les terres expropriées des pauvres, serait un des meilleurs cadres pour diriger la Primature. Les mêmes murmures disent que le bon cadre, s’il ne fait pas attention, devient médiocre sous le règne du chef des Tisserands, jaloux des travailleurs.
ORTM : une étudiante, présentatrice de JT
L’Office de radio et télévision du Mali (ORTM), la vitrine du Mali est, depuis un certain temps, devenu un dépotoir. Et pourtant, à y regarder de près, il est loin d’afficher ce tableau de médiocrité délibérément érigé en règle à notre boîte à images nationale. Mais, si les princes du jour à l’ORTM en ont décidé ainsi, le peuple et les compétences de la chaîne nationale n’ont que leurs yeux pour pleurer.
Au détriment des journalistes expérimentés, on a porté le choix sur une dame pour présenter le journal télévisé. Or, il se trouve que cette dernière est étudiante dans une école privée de la place, spécialisée dans l’encaissement des frais scolaires et de la délivrance des diplômes et non pour la qualité de l’enseignement dispensé.
Concurrence déloyale : CFAO Motors menace les vendeurs maliens de voitures d’occasion
Le marché florissant de voitures d’occasion est désormais dans la ligne de mire de la politique de domination économique de la France au Mali. Après Total, CFAO Motors entre dans la danse en ouvrant un autre marché. Celui de la vente de voitures d’occasion. Décidément, la France veut tout prendre aux Maliens. Concessionnaire des marques Peugeot et Toyota, CFAO Motors est habilitée à vendre uniquement les voitures neuves.
En faisant irruption sur le marché des voitures d’occasion tenu par les Maliens, elle viole ainsi le contrat qui le lie au gouvernement malien. Et si les Maliens ne font rien dans ce sens, à la longue, ils seront chassés de ce secteur au profit de CFAO Motors qui va, dans un premier temps, vendre moins cher que le nationaux et, dans un second temps, le gouvernement initiera des textes qui vont les décourager à importer les voitures d’occasion.
Cette concurrence déloyale doit être combattue avec la dernière rigueur par la partie consciente du peuple malien qui est contre encore la présence des troupes d’occupation françaises au Mali.
Rentrée solennelle des universités et des grandes écoles : un gâchis de 40 millions dans l’organisation
Pour une cérémonie qui ne dure que trois heures, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a englouti la bagatelle somme de 40 millions FCFA dans l’organisation de la rentrée solennelle des universités et des grandes écoles. Elle devrait être présidée par le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta.
Mais son voyage, à la même date (14 décembre) en Guinée, a reporté ladite cérémonie. Ainsi, sont partie en fumée les 40 millions de FCFA. Une autre organisation va-t-elle nécessiter un autre 40 millions FCFA ?
Favoritisme dans l’attribution des logements sociaux : le Premier ministre Modibo Keïta à visage découvert
Le Collectif des demandeurs de logements sociaux de N’Tabacoro a mis à nu le vrai visage du Premier ministre. Il accuse Modibo Keïta de favoritisme dans l’attribution des logements sociaux. Ainsi, il demande sa démission pour avoir donné à sa femme et 5 de ses enfants des logements sociaux au détriment de ceux qui en ont le plus besoin. Le Collectif n’a pas tort, si on sait Modibo Keïta fait partie de la classe des plus grands propriétaires terriers du Mali.
Il dévoile ainsi le nom des bénéficiaires de la famille Keïta : l’épouse du Premier ministre, Adama Diakité, F3A, lot N°3136. Le nom des enfants : Néné Keïta, F3A, N°3399 ; Fatoumata Bintou Keïta F3A, N°3043, installée au Canada ; Aïssata Keïta F5A, lot N°3075 ; Gaoussou Keïta F3A, N°3395 et Djiby Coulibaly postulant au nom de Tassiré Keïta F5, lot N°3050.
Ces informations ont été données par le Collectif des demandeurs de logements sociaux lors d’une conférence de presse qu’elle a animée la semaine dernière à Djicoroni. Ainsi, va le Mali de ceux qui sont venus pour lutter contre la corruption, le népotisme, le clanisme et le favoritisme. Ces pratiques, on se le rappelle, ont précipité la chute de deux généraux (GTM et ATT). Un homme avertit en vaut deux. A bon entendeur, salut !
Dioïla : une patrouille de la douane crée la panique
Dans la nuit du dimanche au lundi 14 décembre, la population de Dioïla a dormi avec la peur au ventre. En effet, elle a été informée que des hommes armés enturbannés à bord d’un véhicule se dirigent vers leur ville. Aussitôt, la panique s’est emparée de la capitale du Baninko. Toute activités cessantes, les habitants se sont terrés chez jusqu’au petit matin.
Mais, une fois de plus, le travail de nos agents des forces de sécurité a été remarquable. Ils ont veillé au grain pour savoir de quoi il s’agitait. Et leur effort n’a pas était vain. Ils ont découvert par la suite que c’était une patrouille de la douane munie d’un ordre de mission. Au grand soulagement de la population qui ne savait plus à saint se vouer.
Source: L’inter de Bamako