Elle a fait son apparition au Soudan français avec les interprètes : lorsqu’un des leurs était incorporé dans l’armée pour le reprendre il fallait p offrir des dessous de table aux colons français. Ce dessous de table était le plus souvent des bœufs.

Pour transmettre ce message, l’interprète du village était là mais avec sa part qu’il ajoutera à celle du colon. Ainsi les premiers interprètes du Soudan français se sont  tapés des cheptels sur le dos de leur population. Des populations flouées, informées de ces pratiques menées par leurs propres ressortissants contre elles, auraient tout simplement maudit ces familles d’interprètes.

Force est de reconnaitre que la famille d’un des malheureux candidats à l’élection présidentielle se trouverait dans cette situation. Selon certaines indiscrétions les blasphèmes proférés par la population empêcheraient ce candidat de gravir.

Le torchon brûle entre l’AEEM et le CNOU

Selon plusieurs sources concordantes estudiantines, ECOBANK aurait prélevé une somme allant de 5.000 à 10.000 FCFA sur les bourses des étudiants. Interloqués par les faits et sans explication, certains étudiants projettent d’agir autrement pour rentrer dans leur droit. Propos à prendre donc au sérieux.

Mahamadou Djéri Maiga porte-parole du MNLA ment, nous prouvons

Le porte-parole du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Mahamadou Djéri Maiga arrêté puis libéré à l’aéroport de Ouagadougou. Il serait parti au Faso, selon nos sources prendre contact avec certains caciques du Régiment de Sécurité présidentielle (R SP) qui refuseraient le cantonnement. Les mêmes sources révèlent que Mahamadou Djéri devait apporter un renfort de combattants touareg cantonné à Kidal.

De fortes accointances existeraient entre Mahamadou Djéri Maiga et caciques du RSP. L’effondrement du régime libyen suite à l’assassinat du Colonel Kadhafi par les troupes de l’OTAN a rendu orphelins des milliers de combattants Touaregs originaires du Mali qui se sont repliés dans le Nord-Est de la région de Kidal. La Libye est devenue un véritable marché à ciel ouvert à toutes sortes d’armes.

La présence à Kidal d’environ un millier de combattants cantonnés depuis 2007 suite aux accords d’Alger, dans l’attente de la formation des unités spéciales qui n’ont jamais vu le jour. Cette situation a fait de ces combattants une armée mobilisable à tout moment.

Burundi pays des massacres

Le Burundi continue de défrayer la chronique suite à un holdup électoral pour un troisième mandat du président Nkurunziza. Si les parrains du président Burundais n’interviennent pas à temps, les honnêtes citoyens et hommes politiques nationalistes payeront de leur vie. La tenue d’élections n’est pas la preuve d’une démocratie. Lorsqu’un président s’enrichit sur les ressources de l’Etat, c’est un dictateur. Le Burundi n’est plus une monarchie ?

Le 28 novembre 1966, le gouvernement du royaume du Burundi proclamait la déchéance de la monarchie et l’avènement de la  république. La Constitution en vigueur depuis l’indépendance, copiée sur la Constitution belge, était suspendue. Qu’attend la communauté internationale pour sévir contre Pierre Nkurunziza comme elle l’a fait contre le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) au Mali ?

POINT DE MIRE

Le Liberia

Avec plus de 100 ans d’indépendance le Liberia est le doyen des pays d’Afrique Noire. De plus il est le premier producteur africain de minerai de fer et le troisième du monde, derrière le Canada et la Suède. Le pays a été dirigé pendant 24 ans par William Vacanarat Tubman. Il gouvernait  ce pays comme on dirigeait une entreprise privée. «L’amour de la liberté nous a conduit ici». Telle est la devise du pays.

D’où son nom : Liberia. Né des efforts de l’Américain Colonisation Society dans le combat qu’elle menait contre l’esclavagisme, le Liberia est devenu, dès 1822, le refuge d’esclaves américains libérés. Ce sont maintenant les capitaux privés étrangers qui viennent se «refugier» et prospérer dans cette étroite bande de terre de 550 kilomètres de long, un des endroits les plus calmes, les plus paisibles de toute l’Afrique.

Source: L’Inter de Bamako