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À fleur de vérité : Où donner de la tête ?

C’est peu de dire que mon cousin est aux abois et ne sait plus où donner de la tête pour se tirer d’affaire. Celui qui était présenté avant son élection comme l’homme capable de redresser le Mali, crie aujourd’hui à un complot visant à le déstabiliser. Aucun Malien n’y a intérêt, cher cousin. C’est peut-être ton impuissance à donner espoir aux Maliens qui frustre certains d’entre eux. Il n’y a aucun complot qui vaille ! Non, cousin, après avoir joué les victimes, tu ne vas pas encore remettre ça !

 

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Il faut comprendre que tout ce qui se dit actuellement reste clair comme de l’eau de roche pour les Maliens, en l’absence de preuves irréfutables du contraire. Cousin, nous ne pouvons pas comprendre que toutes ces affaires qui te rattrapent soient controuvées, quand bien même tu te confonds en conjectures et subterfuges. Tu sembles penser que certains ont juré ta perte, alors qu’en laissant ta famille agir à sa guise, tu confies les destinées des Maliens à ceux pour lesquels ils n’ont pas voté.

 

 

Tu peux faire tout ce que tu veux, en revanche, ce serait de mauvais aloi que de nous tenir rigueur de nos opinions sur ce qui se passe dans notre propre. D’autant que ce qu’on vient de vivre en sept petits mois, on ne l’a jamais connu en vingt ans d’exercice démocratique. Pour l’instant, tout ce qui se passe, se fait pour ton seul confort personnel et celui de ta famille. Tu sembles nous dire : «Le Mali d’accord, mais ma famille d’abord !». Parbleu ! Sinon à quoi bon te justifier à toute occasion par rapport à telle ou telle autre situation ? Imagine un instant que tout ce qui se dit aujourd’hui soit faux, tu n’aurais pas à te saisir de toutes les tribunes pour crier au scandale.

 

 

Assurément, non. Il faut alors penser à te remettre en cause. Car, au-delà de tes détracteurs ordinaires, il y a parmi tes partisans ceux qui pensent que tu nous (Maliens) as eus pour deux fois rien. Et comme tu aimes beaucoup Salif Keïta, je voudrais t’inviter à méditer les paroles de sa chanson qui dit : «Mogon jougou tè kè mogon gnouman ni ko ma kè ; mogon gnouman tè kè mogon jougou yé ni ko ma kè».

 

 

Alors, cousin, si tu ne sais pas aujourd’hui où donner de la tête, c’est en grande partie dû à l’imposture qui t’a catapulté à Koulouba. Maintenant, il faut assumer.

 

Issiaka SISSOKO

SOURCE: Le Reporter

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