Le régime ADEMA a brûlé 3 000 armes de notre armée nationale. Le président la République, lors de la cérémonie de la Flamme de la paix, en 1996, à Tombouctou, a pris sur lui la responsabilité historique de jeter dans les flammes 3 000 armes payées par le pauvre contribuable malien pour assurer la défense du territoire. En sa qualité d’archéologue, il aurait pu garder ses armes dans le Musée de l’armée. Par cet acte peu recommandable, il a largement contribué à la désagrégation du tissu militaire. Affaiblissement du mali face à des hordes: dans quel pays sommes-nous ?Entre la mollesse de l’État, la décrépitude de la hiérarchie militaire dirigée par le colonel Assimi Goïta et la hardiesse des rebelles, se joue le destin du Mali en tant qu’État et nation. Aujourd’hui, plus que jamais «D’accords» en «protocoles d’entente», «de médiation en négociation», la création d’un ministère de la Réconciliation, un seul constat s’impose: l’effritement, l’affaiblissement du Mali face à des hordes plus que jamais décidée à s’octroyer, à la serpette, un pays et une reconnaissance internationale. L’heure est grave. Les bonnes consciences et tous les patriotes ont fini de dire que l’accord de paix d’Alger est inapplicable et menace les fondements de notre pays.Le nombre de victimes du fait des conflits armés est très élevé de nos jours. Avec deux millions de déplacés internes et trois millions de réfugiés assistés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), notre pays va de mal en pire. On peut distinguer les guerres civiles et les insurrections, les conflits armés et la violence criminelle, les conflits intra-armés et le terrorisme. Actuellement, les terroristes brûlent les villages, les champs, volent le bétail, saccagent les édifices.
Source: L’Inter de Bamako