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Fin des travaux des états généraux de la décentralisation : La main reste tendue au MNLA et au HCUA

Les lampions se sont éteints sur les travaux des états généraux de la décentralisation. Maliens et experts étrangers ont échangé sur les voies et moyens pour donner du sens à la décentration au Mali, une des nombreuses solutions mais la plus sure, pour sortir de la crise politico- sociale actuelle. Si la mobilisation a été grande pour cette importante rencontre, il faut cependant relever l’absence d’acteurs qu’on aurait souhaité voir être présents. Il s’agit des groupes rebelles du nord, notamment, le MNLA et le HCUA. Malgré leur absence, le premier ministre a tenu à leur ouvrir la voie du dialogue.

Etats généraux  décentralisation

 

Les absents les plus présents. Voici comment l’on serait tenté de qualifier l’absence des éléments du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA) durant les travaux des états généraux de la décentralisation. Leur ombre aura, en tout cas, plané sur lesdits travaux. Il n’était pas rare de surprendre, dans les couloirs et allés du Centre International de Conférence de Bamako (CICB), des participants évoquant le sujet. Si certains regrettent cette absence, d’autres, au contraire essayent de la justifier.

 

C’est ainsi que pour les premiers, si l’une des raisons fondamentales de l’organisation de ces états généraux de la décentralisation, est de résoudre la crise du nord du Mali, il aurait été plus judicieux que tous les protagonistes de la crise soient là. Pour les seconds, l’absence de ces deux groupes, s’explique par le discours guerrier du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta lors de son adresse de nouvel an à la nation. En donnant sa propre vision et ses attentes assorties de conditions par rapport à ces états généraux, le président de la République n’a fait que jeter de l’huile sur le feu, disent-ils. « On ne peut pas donner son point de vue avant même de débuter les négociations, et, c’est ce qu’a fait IBK. Il fallait attendre lors des travaux pour convaincre les éléments du MNLA et du HCUA de l’inopportunité de ce qu’ils demandent à savoir une autonomie avancée ou encore un statut particulier pour  l’Azawad», commentent-ils.

 

Tout compte fait, Oumar Tatam Ly, dans son discours de clôture des travaux des états généraux de la décentralisation, a réinvité le MNLA et le HCUA à revenir à la table des négociations et à accepter les résultats issus des travaux. Le message sera-t-il entendu ?

Mohamed DAGNOKO

 

SOURCE: Le Pouce

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