L’INALTÉRABLE COMMISSAIRE DIVISIONNAIRE FANTIÈMÉ DE LA POLICE DE SIRAKORO MEGUETANA A ENCORE FRAPPÉ
Fin de course pour le «Rasta-balafré» et ses 02 complices
Les plaignants, pour la plupart résidents de Missabougou, Yirimadio, Niamanan, Mountougoula, N’Tabacoro, étaient tous unanimes: deux de leurs bourreaux portaient une coiffure rasta et le troisième avait une cicatrice très visible sur la bouche. Deux Rastas dont un balafré et un Rougeaud donc ! Détails suffisants pour l’Inoxydable Commissaire Divisionnaire FANTIÈMÈ de la police de SIRAKORO MEGUETANA d’élucider la question.*_
Selon les plaignants, leurs agresseurs n’hésitaient pas à faire usage de leurs armes à feu afin de dépouiller leurs victimes de leurs biens. Les récalcitrants risquaient de prendre une balle sur place. Fort heureusement ! Les trois malfrats sont désormais derrière les barreaux, en attendant d’être fixés sur leur sort. Ils sont inculpés de vol qualifié, braquage, d’association de malfaiteurs, détention d’armes et de munitions, coups et blessure volontaire.
Mais comment en est-on arrivé-là ? Le renseignement, on le sait, est le nerf de la guerre. Le divisionnaire FANTIÈMÉ le sait et en a donc fait son arme de prédilection. Suite aux nombreuses plaintes, il mit donc sa redoutable machine en branle. Les malfrats n’avaient donc qu’à bien se tenir. Malheureusement pour eux, leur sort semblait dès lors scellé.
Dans la soirée du mardi 02 mai 2023, des renseignements bien détaillés parvinrent à l’Infatigable Commissaire : deux individus répondant aux différentes descriptions sirotaient tranquillement leur breuvage dans un Bar à NIAMANAN : coiffure-rasta, large cicatrice sur la bouche, teint clair… Tout correspondait !
Une équipe d’intervention conduite par l’Elève Commissaire de Police (ECP) Seydou Sanogo alias «PAPARÉ» fut immédiatement lancée à leurs trousses. Sur place, elle parvint non sans mal, à interpeller les trois suspects.
Ils se nomment respectivement : Boura DIARRA dit «MAÏ-FA» (le Rasta balafré); Ablo DIARRA dit «DAKABANA», le deuxième rasta de teint clair et Tiema DIARRA dit «PUISSANT».
Après interrogatoire et fouilles dans leurs domiciles respectifs à Yirimadio, Niamana et NTabacoro, les limiers découvrent un Pistolet Automatique (PA) dont toutes munitions ont presque déjà été utilisées. Il en restait juste une. Comme pour dire qu’ils avaient fait de nombreuses victimes dans leurs sillages.
La nouvelle de leur arrestation permit en effet de délier les langues et le Commissariat de Sirakoro Méguétana fut ainsi pris d’assaut par les victimes dont certains portaient encore les stigmates de leur agression sur le corps. Une d’elles a reçu une balle au niveau de son bras avant de se faire déposséder de sa moto toute neuve et autres objets de valeur qu’il portait dans un sac. Une autre se présenta avec des traces de balles au niveau de son menton…
La plupart des victimes ont rapidement reconnu le nommé «MAÏ-FA» le Rasta avec cicatrice sur sa bouche reconnu comme le chef de bande. Tant les témoignages, plaintes et dépositions étaient nombreux et précis, les accusés ne purent nier. C’aurait été peine perdue !
Ce jeudi 04 mai 2023, les accusés ont été mis à la disposition du parquet pour Association de malfaiteurs, détention illégale d’arme a feu, coups et blessures volontaires, vols en bande et à mains armées… Ils risquent gros !
Faut-il le rappeler ? Le Directeur Général de la Police Nationale L’INSPECTEUR GÉNÉRAL, SOULAÏMANE TRAORÉ, place au rang de priorité, la prise en compte de la satisfaction de la population par des actions d’influence fortes contre l’insécurité et le terrorisme. Et le Directeur Régionale de la police de Koulikoro, Le Divisionnaire Sangaré Idrissa veille à l’exécution stricte de ces consignes, d’où les résultats probants engrangés par le Commissariat de Sirakoro Méguétana sous sa direction.
Du travail propre !
*Bamananden Journal Kojugu kelebaa (JKK)*