Selon le directeur national de la santé Dr Mama Koumaré, à ce jour, aucun cas de la fièvre de la vallée du rift n’a été notifié aussi bien chez les humains que les animaux dans notre pays. Il a également annoncé que les mesures de renforcement de la surveillance épidémiologique et la collaboration intersectorielle se poursuivent.
L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse tenue le samedi 24 septembre 2016 au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.
Pour samba Sow, coordinateur des centres des opérations d’urgences, la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) est une zoonose virale touchant principalement les animaux, mais pouvant aussi affecter l’homme. Identifiée pour la première fois en 1930 dans la vallée du Rift, une province de Kenya, la maladie se déclare fréquemment après de fortes pluies et inondations. Elle se transmet à l’homme principalement par contact direct avec les animaux infectés. Sa période d’inclusion varie entre 2 à 6 jours. Cette maladie mortelle se manifeste par un syndrome grippal avec accès brutal de fièvre, céphalées, myalgies et maux de dos.
Le directeur nation de la santé a rassuré les Maliens en disant ceci : « A ce jour nous pouvons affirmer qu’aucun cas de la fièvre de la vallée du rift n’a été notifié aussi bien chez les humains que les animaux dans notre pays, les mesures de renforcement de la surveillance épidémiologique et la collaboration intersectorielle se poursuivent ». Donc, actuellement au Mali, il y a zéro cas confirmé, zéro cas suspect après les vérifications des équipes sanitaires sur toute l’étendue du territoire.
Parmi les mesures de prévention et de surveillance prises par le ministère de la Santé en collaboration avec le ministère de l’Elevage et les partenaires, Koumaré a cité entre autre : la mise à jour et la transmission des directives techniques sur la maladie de la fièvre de la vallée du Rift à toutes les directions régionales de la santé, la convocation du comité technique de suivi des urgences qui se réunit à la DNS tous les jours pour la collecte, l’analyse et la transmission des données aux autorités et partenaires, l’élaboration et la validation d’un plan d’urgence intégré de riposte de 155 millions de FCFA, le renforcement de la surveillance épidémiologique : mise en alerte de l’ensemble des acteurs, transmission biquotidienne de l’information du niveau communautaire jusqu’au niveau national, renforcement des stocks de médicaments, la poursuite de la tenue des réunions des comités locaux et régionaux de lutte contre les épidémies et catastrophes.
Dr Koumaré a aussi noté que des dispositions ont été prisesau niveau de la frontière nigérienne à travers des équipes mixtes de surveillance mobile pour éviter toute infiltration de cette maladie dans notre pays.
Y. D
Source: Le Débat