Depuis une semaine l’actualité sociale de notre pays est animée par la polémique autour de la gestion de la coordination des associations et ONG féminines du Mali. Nous avons d’une part la présidente élue Madame DEMBELE Ouleymatou SOW et d’autre part le clan nourri et entretenu par Oumou TOURE.
Le 8 juin 2013, fin du mandat du bureau Exécutif National présidé par Madame Traore Oumou TOURE. Le Bureau Exécutif National, en réunion extraordinaire a décidé de prolonger son mandat d’une année conformément aux statuts et règlement Intérieur. Depuis cette décision les membres officiels ont été écartés par Oumou Touré et une minorité constituée autour de sa personne.
En début 2016, la majorité des membres du Bureau Exécutif National et plusieurs coordinations régionales ont exprimé ouvertement à la présidente la nécessité d’aller à une assemblée générale. Elles ont argumenté que le pays n’est plus en instabilité comme lors de la réunion qui a décidé du prolongement. Mais surtout, elles ont jugé nécessaire de renouveler l’instance nationale et celles locales pour permettre à la CAFO de jouer pleinement son rôle dans la construction d’un Mali de paix d’unité et de Solidarité. Oumou TOURE n’a jamais donné des suites à ces demandes.
Le 11 Avril 2017, La présidente de la CAFO Madame Oumou TOURE a été nommée Ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la Famille dans le gouvernement Abdoulaye Idrissa Maiga. A cette occasion les membres du bureau par la voix de la secrétaire générale lui ont adressé une lettre de Félicitation. Une semaine plus tard, elles ont adressé une seconde lettre à Madame la Ministre pour l’inviter à procéder à la passation comme cela est prévu par les statuts et règlement intérieur. Face à cette demande, la Ministre n’a jamais répondu. Quelques semaines plus tard, elle viole tous les textes qui fondent la faitière. Elle nomme le 26 juin 2017, seule sans consultation, Mme Keita Fatoumata Sissoko, Présidente par intérim.
Le 11 Aout 2017, le tribunal de première instance de la commune 3 du district de Bamako statuant sur la demande des membres du bureau exécutif représenté par Madame Mariko Mah Coulibaly afin d’avoir accès aux locaux de la CAFO. Le juge a donné raison aux membres du bureau et leur a remis une grosse pour enfin avoir accès aux locaux. Cette victoire juridique a permis à l’opinion de comprendre que la légalité était du côté des membres du bureau. Cette décision juridique peine jusqu’à aujourd’hui à être appliquée à cause d’Oumou TOURE qui à elle seule défie la justice et la loi malienne. Les membres du bureau sont interdits des locaux et les documents et la gestion de l’organisation confiés à la secrétaire aux finances. Elle est la cinquième personnalité dans l’ordre de préséance. Les textes de la Cafo prévoient un remplacement par préséance. Le poste de vice-présidence ou de présidente par intérim n’y figure pas.
Le 30 Décembre 2017, dans une salle pleine à craquer , les femmes venues de toutes les dix régions du Mali et des six communes du district de Bamako, en présence d’éminentes personnalités de la république parmi lesquelles on peut citer une liste peu exhaustive : l’ancien Premier Ministre et actuel Président du Mouvement Ir Ganda , Ousmane Issoufi MAIGA, la cheffe de Cabinet de la première dame du Mali, Keita Aminata Maiga , Madame le Maire de la commune III, les représentants des familles fondatrices de Bamako et le RECOTRADE. L’Assemblée Générale Extraordinaire a apporté des modifications aux Statuts et règlement intérieur. Les délégués nationaux ont également élu un nouveau bureau exécutif National composé de 33 membres et présidé par Madame DEMBELE Ouleymatou SOW.
L’opinion nationale et internationale a pris connaissance de cette nouvelle réjouissante par le biais des medias nationaux comme ceux de l’étranger.
- B 124 le panaf