Le 30 Décembre 2017 devant d’imminentes personnalités de la république tels que l’ancien premier Ministre du Mali Ousmane Issoufi Maiga, la représentante de la première dame du Mali, Les familles fondatrices de Bamako, Madame le Maire de la commune III du district de Bamako, le RECOTRADE, les délégués nationaux de la coordination des Associations et ONG féminines (CAFO) ont élu un nouveau bureau Exécutif National. Cependant les membres élus peinent à accéder aux locaux de la faitière.
Ce n’est plus un secret pour personne au Mali que la crise à la CAFO n’a qu’une seule et unique responsable. Dans les analyses les plus pertinentes aux plus futiles, tout le monde pointe du doigt l’actuelle Ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille. Celle qui a pu sauver sa tête malgré le scandale des écharpes, aura-t-elle une seconde chance ? Seules deux personnes pourront répondre à cette interrogation. L’actuel locataire de Koulouba et son nouvel homme de confiance à la primature. Le président Ibrahim Boubacar Keita place sa fin de mandat dans la mise en œuvre de l’accord issu du processus d’Alger ce qui signifie la paix et la cohésion entre les maliens de tout genre et de tout âge. La CAFO étant l’organisation faitière des femmes, son rôle est crucial dans la gestion de la crise actuelle. Mais que peut-elle faire lorsqu’en son sein, elle vit une crise ? Surtout que cette situation a pour responsable un membre du même gouvernement qui a pour mission la paix et la cohésion entre les Maliens.
Par L’Observatoire