a veille et le jour de la fête, les routes sont très fréquentées, avec ses corolaires, chez nous, d’embouteillages, d’incivisme et d’accidents. Cette année, comme les précédentes, l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser) prépare ses messages de sensibilisation.
Selon le Chef d’escadron Mamadou Sidiki Konaté, le directeur général de l’Anaser, leurs missions consistent à promouvoir et renforcer la sécurité routière et améliorer les conditions d’exploitation des réseaux routiers.
“En plus de ces grandes missions, nous participons à la définition des règles de circulation routière et veillons à leur respect”. A l’occasion des grands évènements tels que la tabaski, l’Anaser organise des missions de communication sur le terrain.
Pour le directeur, les veilles de fête sont des périodes de grande mobilité et beaucoup de gens voyagent pour aller fêter au village, en famille. “Nous assistons à une augmentation de trafic sur les axes routiers urbains et inter urbains”, souligne M Konaté.
Pour prévenir les accidents, l’Agence, sous l’instruction et l’orientation du ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, planifie plusieurs activités. “L’Anaser renforce la communication à travers les médias. Pendant la fête, il faut beaucoup sensibiliser les usagers de la route. Nous véhiculons les messages de prudence et de respect du code de la route. Nous le faisons bien avant et pendant chaque fête. Le deuxième dispositif consiste pour nous à collaborer avec les unités motorisées de la gendarmerie”, nous explique-t-il.
Ainsi, en lien avec la gendarmerie, les lieux “accidentogènes” sont identifiés et occupés. Le travail vise à sensibiliser et sanctionner les violations au code de la route. “Nous occupons l’ensemble des axes routiers qui pénètrent Bamako avec la gendarmerie. Les gendarmes qui travaillent avec nous sur ces axes disposent d’appareils de radars de contrôle de vitesse et d’alcoolémie”. Il ajoute qu’il faut sensibiliser les villageois qui ne comprennent pas le code de la route, tout en insistant sur deux points qui lui sont très chers : le respect des limitations de vitesse et le contrôle techniques des véhicules surtout les cars de passagers. “Nous veillons particulièrement sur l’état physique des véhicules car les cars qui circulent avec des pneus mats usés présentent un énorme danger”.
“A Bamako, Anaser collabore avec les associations de sensibilisation à la sécurité routière. Anaser soutient ces associations à déployer des jeunes dans les rues pour aider à la sensibilisation. On définit ensemble des lieux fréquentés beaucoup par les enfants, comme Luna-Parc pour aider les enfants”. Pour terminer, le directeur rassure que le jour de la fête, l’Anaser “et toutes ses antennes régionales” travailleront à minimiser les risques d’accident de la route.
Fatoumata Kané
Mali Tribune