La deuxième édition du festival du vivre ensemble à Tombouctou se tiendra du 10 au 12 février 2018 dans la cité des 333 saints. L’information a été donnée hier, jeudi 18 janvier 2018, au cours d’un point de presse tenu au ministère de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale. Ledit point de presse était animé par le directeur du festival, Sahala Maïga, en présence des ministres Mohamed El Moctar, Nina Wallet Intallou, Maouloud Ben Kattra, Mohamed Aly Ag Ibrahim, des députés de Tombouctou dont Mme Maïga Aziza Mint Mohamed, marraine de l’événement, du maire de Tombouctou, Aboubacrine Cissé et d’autres personnalités.
Selon les organisateurs de cet événement, le festival du vivre ensemble à Tombouctou a pour objectif de promouvoir le vivre ensemble, de lutter contre l’extrémisme violent, de promouvoir la paix et de favoriser le retour des refugiés.
Dans son allocution, le maire de Tombouctou, Aboubacrine Cissé a fait savoir que le vivre ensemble reste et demeure les mots essentiels. Quant à la marraine de l’événement, Mme Maïga Aziza Mint Mohamed, l’essentiel aujourd’hui est la paix et la réconciliation condition sine-qua-non de développement. Avant d’ajouter que ce festival qui se tiendra du 10 au 12 février 2018 sera une aubaine pour célébrer la paix dans la cité des 333 saints.
A l’en croire, le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, chef du gouvernement est le président d’honneur du festival. Selon elle, l’objectif de ce festival est de construire une paix durable afin de remédier la violence. Elle a fait savoir que le festival sera un espace d’échanges et de pardon. Pour sa part, le ministre de la réconciliation nationale et la cohésion sociale, Mohamed El Moctar a souligné que Tombouctou est une ville symbolique qui regorge plusieurs dimensions socioculturelles.
« Les Tombouctiens doivent préserver cette richesse. Chacun a un rôle à jouer pour la cohésion sociale », a dit le ministre. Au cours du point de presse animé par le directeur du festival, Sahala Maïga, il ressort que des dispositions sécuritaires ont été prises pour la sécurisation des festivaliers. Selon le conférencier, il y aura des conférences débats durant ce festival qui a un budget de plus de 40 millions de FCFA.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain