A l’occasion du lancement de la troisième édition du festival AG’NA qui revient encore à Koulikoro avec plus de 7000 participants du 22 au 26 février, le groupe Walaha a servi de cadre samedi 12 février 2022 une conférence de presse, à son siège à Magnambougou.
Ladite conférence a été animée par Fouseiny Diakité, directeur du festival Ciné à dos et président du groupe Walaha, en présence de Manny Amsar, directeur du festival au désert, de BoutoutAliouSall, responsable de la communication et développement stratégique du groupe Walaha, d’Aboubacar GakouTouré, président de la fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel, et de DjenebouSidibé et Ehamatt Targui, chargés de programmation artistique et des relations publiques.
Né du partenariat entre le groupe Walaha et l’agence Essakane Production, pour un festival hybride (musique et cinéma), ce festival est une initiative de l’association de deux festivals : festival au désert et Ciné à Dos, et se veut un nouveau genre d’évènement magique : le festival au désert qui apporte toute son expertise et la culture du nord du Mali depuis ses 21 ans d’existence, et le Ciné à dos qui est à sa 12ème édition, apporte à cette association l’aspect numérique et digital à travers le cinéma, des créations et diffusions d’œuvres d’arts numériques.
L’édition 2022 est placée sous lethème principal : « Patriotisme et Innovation, comment créer des opportunités économiques et contribuer au développement des villes à travers une prospection innovante de leurs patrimoines ? »
Durant cinq (5) jours, la ville de Koulikoroaccueilliraplus sept mille (7000) participants directs , et plus de cinquante mille (50000) internautes, venus de tout le Mali particulièrement des régions du Nord et aussi du camp de réfugiés maliens de Mberra(Mauritanie). Parmi ceuxci des artistes, des artisans, des conférenciers, des restaurateurs…
Selon le directeur du festival Ciné à Dos, le festival AG’NA est devenu un incubateur et un accélérateur de l’industrie du film au Mali, à travers son volet cinéma. Après la mise en place des formations et initiations dans les métiers de la réalisation, le festival soutient la production cinématographique. AG’NA, c’est aussi une compétition internationale de film (court-métrage et long-métrage), sanctionnée par différents prix pour valoriser les métiers de la production cinématographique.
Pour BoutouttAliouSall, chargé de communication et de développement stratégique du groupe Walaha, l’’événement sera riche en activités. Au programme, des concerts géants sur la grande scène, des spectacles et arts numériques, concerts traditionnels au campement Touareg Odwa. Les artistes de renommée internationale participeront aux festivités comme Salif Keïta, In a One, Kader Tarhanin, M’bouillé Koïté, Master Soumy, ThialéArby, Baba Sallah, Fouscou et Djénéba, Tal B et Faiza, Imarhane de Tombouctou, Tatouma, Warda de la Mauritanie, Doudou, Cheick 5 Taman, Niaga Sacko, Babsy et les artistes de Koulikoro ».
Il a ajouté qu’il aura également tout au long du festivaldes sous-thèmes qui seront abordés sous forme deMasterclass, de workshop et de forum : ‘’le défi des contenus dans la production cinématographique africaine », le forum sur le patrimoine et l’innovation.
Aussi, il y aura la projection de 50 films,la caravane de projection, les projections des grands films et des films amateurs, la cérémonie de remise de prix cinéma, la création et production d’émissions télés avec les grandes chaînes panafricaines et des actions de sauvegarde du fleuve de Koulikoro.
« Le festival AG’NA n’a pas d’innovation. C’est la rencontre et l’union de deux monde de création entre art et culture.Il s’améliore de lui-même. Notre objectifest de mettre le désert etle fleuve ensemble. C’est-à-dire, le nord et le sud du Mali, tout en ayant la crème de la musique malienneavec nous », a expliqué M. Manny Amsar, directeur du festival au désert.
Et d’ajouter que l’idée de l’organiser à Koulikoro est une façon de participer au développement socioéconomique de cette régionmise à l’écart lors des grandes rencontres culturelles.
Sidy Coulibaly
Source : Le SOFT