Le Burkina-Faso s’apprête à accueillir les festivaliers pour célébrer les cultures d’Afrique et de la diaspora du 23 février et 2 mars, 2019, à Ouagadougou.
Le délégué général du Festival panafricain du cinéma et de l’audiovisuel de Ouagadougou (Fespaco), Ardiouma Soma a dévoilé, le lundi 15 janvier 2019, à Paris au siège de l’Unesco, la liste des 20 films (fiction long métrage) en compétition officielle. Ce, à la 26ème édition qui marque également le cinquantenaire de ce festival placé sous le thème: « Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité ».
Ces vingt longs métrage en course pour la récompense suprême, le Yennenga d’or proviennent de seize pays africains. Il ressort de la liste des films en compétition que la Côte d’Ivoire sera présente avec un seul film (fiction long métrage). Il s’agit de « Resolution », de Boris Oue et Marcel Sagne (Côte d’Ivoire). Contre deux en 2017, à la 25ème édition, à savoir « Innocent malgré tout » de Kouamé Jean de Dieu et Kouamé Mathurin Samuel Codjovi et « L’interprète » d’Olivier Meliehe Koné.
A propos du thème du Fespaco 2019, le comité d’organisation a souligné qu’il s’agit de « mettre le cinéma africain et les cinéastes africains au centre de nos préoccupations.
Le ministre burkinabè de la Culture, Abdoul Karim Sango a tenu à rassurer que des dispositions ont été prise sur le plan sécuritaire pour le bon déroulement de cette 26ème édition du Fespaco. « Nous savons que c’est une grosse préoccupation mais nous voulons vous rassurer que le Burkina Faso est reconnu pour son expertise en matière d’organisation de grands évènements. Cette édition spéciale du Fespaco ne va pas déroger à la tradition. Vous viendrez dans la paix, vous séjournerez dans la sécurité et vous rejoindrez vos pays respectifs dans la sérénité », a-t-il déclaré.
Il faut souligner qu’en plus des films de la sélection officielle le Fespaco s’articule autour des films documentaires (long et court métrage), des films des écoles africaines de cinéma et de l’audiovisuel, de séries TV et de films d’animation. C’est dire que cette rencontre c’est aussi le marché international de la télévision et du cinéma africain (Mica).
En ce qui concerne la célébration proprement dite du cinquanetaire, elle sera marquée par une projection des classiques des cinémas d’Afrique et de la diaspora des 50 dernières années. La rétrospective des films Etalon d’or de Yennenga et la projection de films restaurés du patrimoine des cinémas d’Afrique et de la diaspora viendra couronner les 50 ans de la célébration des cultures d’Afrique et de la diaspora.
Salif D. CHEICKNA
salifou.dabou@fratmat.info
La liste des fictions longs métrages en compétition pour l’Étalon d’or de Yennenga du Fespaco 2019
– Five Fingers for Marseilles, de Michael Matthews (Afrique du Sud)
– Sew The Winter To My Skin, de Jahmil X. T. Qubeka (Afrique du Sud)
– Ila Akhir Ezzaman (Jusqu’à la fin des temps), de Yasmine Chouikh (Afrique du Sud)
– Desrances, d’Apolline Traoré (Burkina Faso)
– Duga (Les Charognards), d’Abdoulaye Dao et Hervé Eric Lengani (Burkina Faso)
– Hakilitan (Mémoire en fuite), d’Issiaka Konaté (Burkina Faso)
– Miraculous Weapons (Les armes miraculeuses), de Jean-Pierre Bekolo (Cameroun)
– Resolution, de Boris Oue et Marcel Sagne (Côte d’Ivoire)
– Karma, de Khaled Youssef (Egypte)
– Keteke, de Peter Sedufia (Ghana)
– Rafiki, de Wanuri Kahui (Kenya)
– Barkomo (La Grotte), d’Aboubacar Bablé Draba & Boucary Ombotimbé (Mali)
– Indigo, de Selma Bargach (Maroc)
– Mabata Bata, de Joao Luis Sol de Carvalho (Mozambique)
– Hakkunde, d’Oluseyi Asurf Amuwa (Nigeria)
– The Mercy of the Jungle, de Joel Karekezi (Rwanda)
– Akasha, de Hajooj Kuka (Soudan)
– T-Junction, d’Amil Shivji (Tanzanie)
– Fatwa, de Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie)
– Regarde-moi (Look at me), de Nejib Belkadhi (Tunisie)
Fraternité Matin