Le Mali est sans répit en terme de manifestations portant la marque du calvaire et de la trahison des promesses électorales du chef de l’Etat.
Ce Jeudi 02 Mai 2019, a eu lieu entre 8h15 et 10h56, une marche pacifique des femmes de Yanfolila pour, non seulement, réclamer la réouverture des classes, mais surtout, défendre leur droit d’avoir de l’eau potable dans les différentes communes de la localité.
Le constat est alarmant et révoltant selon les femmes qui menaient la protestation. « Avoir de l’eau potable à Yanfolila et dans ses douze (12) communes devient un fardeau pour nos familles » scande une manifestante.
Les femmes déclarent qu’il faut en moyenne trois (3) heures de temps pour remplir un bidon de 20 litres. La marche aurait enregistré environ 450 femmes, en majorité, des vendeuses et des enseignantes.
Sur les pencartes, on pouvait lire « Réouverture des classes », « nos enfants ont droit à l’éducation » ou encore « nous avons droit à l’eau potable à Yanfolila. Les femmes ont été reçues à la préfecture de pour remettre leur déclaration à qui de droit.
Les représentantes des 12 communes de Yanfolila auraient pris part à l’événement. Gouandiaka, Koussan, Sankarani, Séré, Baya, Bolo-Fouta, Djallon-Foula, Djiguiya de Koloni ou Gouanan auraient déclaré aux autorités administratives que depuis l’arrivée du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita aux affaires en 2013, ces communes du cercle de Yanfolila n’ont rien reçu en terme de réalisation.
Pour ces femmes, IBK aura été le plus mauvais président de l’histoire du Mali. Elles déclarent qu’en six (6) ans, le chef de l’Etat n’a réalisé aucune infrastructure à Yanfolila. Les femmes qui ont manifesté ont promis de le faire chaque mois pour défendre leurs causes.
Aucun incident n’a été enregistré, excepté le blocage temporaire de la route nationale pendant le passage des marcheurs.
Source: Page Facebook Figaro du Mali.