Dans des vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux, on aperçoit des paysans de la localité de Yorosso évoquer la présence de cailloux dans les sacs d’engrais de DPA industries. Aux dires des mêmes paysans aux visages floutés, les sacs d’engrais de la société DPA n’atteignent pas les normes requises de 50 KG. Tout converge, en définitive, vers une cabale organisée et une manœuvre ratée pour mettre le fournisseur dos-à-dos avec sa clientèle. Il suffit d’ailleurs de bien visionner l’élément pour se faire une idée fixe des commanditaires, dont l’entreprise de sabotage consiste à mettre en exergue le professionnalisme d’un autre opérateur économique spécialisé dans la production et la fourniture d’intrants agricoles parmi des dizaines d’autres de la place. Autant dire que l’intéressé, à défaut de tirer les ficelles de la manœuvre, ne serait pas moins content de voir qu’un adversaire a des problèmes.
Joint par nos soins, le conseiller spécial du président de la confédération des sociétés productrices de coton, Aguibou explique : « ce sont des paysans qui ont confondu la Dolomi aux cailloux. J’ai appelé personnellement pour leur apporter des explications. Je pense qu’ils ont maintenant compris». Et d’ajouter que les engrais mis à la disposition des motoculteurs par le GIE respectent toutes les normes requises en qualité et en quantité. La Dolomi, un produit issu des carrières, est constitué à 93% de matière sèche. Elle permet de remonter le phosphate du sol et de l’enrichir en magnésium dont le déficit entraîne des carences ou des pertes de croissance chez les végétaux.
Quant aux responsables de la société DPA Industrie, ils déplorent un dessein de ternir l’image de leur entreprise dans un milieu où la concurrence fait rage et où les détracteurs font à peine mystère de leur volonté de nuire. En tout état de cause, assurent-ils, les produits passent par un contrôle des services techniques de la CMDT avant d’être mis à la disposition des coopératives.
Amidou Keita