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Farabougou toujours sous la tutelle djihadiste

Malgré l’opération ‘’Farabougou ka lafia’’, les populations de cette localité n’arrivent pas à vaquer à leurs occupations, puisque le village est encerclé par des jihadistes lourdement armés. Une situation décriée par les internautes qui dénoncent cette occupation en même temps que l’incapacité des FAMa et des troupes étrangères présentes au Mali. Pour le moment, IBK est parti, l’insécurité demeure, les yeux des Maliens sont toujours rivés sur leurs forces armées et de sécurité, dernier Rampart. Nous vous proposons votre facebookan du jour !

 

Abdoulaye Kone : Farabougou, ce lundi 26 octobre 2020 : Des vivres ont été à nouveau largués, m’apprend ma source sur place.

Issa Kané : L’hypocrisie doit s’arrêter, les mauvais soutiens pensent que la distribution de la vraie information est une opposition à la bonne marche de la transition. Nous sommes là pour le Mali, donc nous dénoncerons tout mensonge venant des dirigeants.

Doudou Théra : Restons Unis derrière les Famas. Sinon, elles seront victimes de notre naïveté. C’est vrai aussi que les vrais sujets ne sont pas sur Facebook.

Tchiathel Ziman Toure : Kôrô, ces vivres ne peuvent même pas nourrir une famille à plus forte raison tout un village, qu’on arrête de nous bluffer comme dans un film chinois ou indou.
Soufi Abayoguema : Et nos parents du centre qui sont encerclés, depuis 3 ans ? Si tu n’es pas du sud, tu ne mérites pas d’aide wa ? Où il faut être Bambara.

Abdoul Aziz : Tout est claire, ce sont des hommes armés avec équipements de l’armée Malienne et en tenue de l’armée du Mali. Ce sont eux qui sont en train de faire cet ignoble acte. D’ailleurs, cela n’est ni la première ni la deuxième fois de la part des soldats maliens. Qu’Allah leur rembourse le centuple de leur acte le plus vite possible.

Mohamed Mamata Tourė : Mon cher, c’est pour cela que j’ai toujours dit que soutenir la junte oui, mais en les disant la vérité et non de les faire une publicité qui ne va nulle part. J’ai salué leur présence à Farabougou et leur ai souhaité bon courage pour le reste.

Seydou Diarra : Étant à Bamako, beaucoup ne comprennent pas que ce sont des vies qui sont en danger. La population n’est pas libre de ses mouvements de vas et viens, donc Farabougou est loin d’être libéré. Que les autorités nous disent au moins le minimum de vérité. Le déficit de communication pourra être un grand frein pour la réussite de cette transition. Que Dieu nous en préserve.

Mohamed Traoré : Je pense qu’il ne suffit pas de parachuter des militaires pour se retrouver eux-mêmes coincés parmi les populations de Farabougou et nous apporter quelques images et concours que tout est dans l’ordre et mission terminée ? Si c’est le cas, je ne suis pas du tout convaincu de cette triste situation. En tout cas, tant que ces jihadistes ne sont pas poursuivis et combattus, rien n’est encore fait.

Moussa Traore : les habitants, ils ont peur parce que même en cas de confrontation militaire, ils peuvent avoir des représailles après le départ des militaires. Ils privilégient les négociations.
Maimouna Touré : Fiston, je l’ai dit ici Koyi. Ces militaires sont des démagogues. Depuis que j’ai vu Assimi faire la photo et permettre que ça soit sur les réseaux sociaux, je l’ai tout de suite dit qu’ils font la propagande. Ils sont les amis de l’ancien régime. Boua Ka môkôw do.

Fouz Fofana : Oui, pas avec un vocabulaire péjoratif du moins sinon nous savons tous que le problème des réseaux sociaux au Mali aujourd’hui donne des maux de tête. Dans un pays où le rapport du Conseil des ministres se lit sur les réseaux avant sa publication dans le journal officiel, c’est bien dommage. Il y’a beaucoup à améliorer dans ce pays surtout en termes de médias vous le savez bien que moi. En ta qualité de journaliste, ma chère Koné, qu’elle est la source de ces photos de façon objective.

Diakaridia Dembélé : Depuis que Moctar Ouane a été accepté comme Premier ministre de la transition, j’ai dit que c’est la France qui est au pouvoir et tant que ce serait ainsi, nos souhaits ne marcheront plus.

Dowelé Marico : Qu’est-ce qui ne va pas ? Qui fait quoi ou qui doit faire quoi ? Pourquoi ce silence ? Donc, les informations de l’ORTM sont-elles fausses ?

Sekouba Samake : Les Bamakois sont en train de se clacher entre eux. Pour l’intérêt personnel, les militaires et les civils meurent en brousse pour le Mali. Allahou Akbar !

Cheickné Coulibaly : Vous croyez qu’on va toujours continuer à vous secourir avec des avions. Assimi Koita, chercher la Russie pour sauver le Mali avec des armes. Sans la Russie, la France va vous trahir en plein milieu du combat pour vous détruire. Ton Frère est un bandit, un djihadiste, tu ne le dis rien, car si tu le dénonce, il va te décapiter. Mais quand les militaires le neutralisent, tu cries partout que l’armée est partisane. C’est ça la vraie sorcellerie. Tu n’as pas honte de camoufler la vérité ? Kaari. C’est le problème au Mali : Complicité.

Source : INFO-MATIN

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