Le jeune homme a longtemps guetté sa proie avant que cette dernière ne tombe entre ses mains. Sous la menace d’une arme blanche, il a abusé d’elle avant de disparaître pour de bon
K est une jeune fille qui ne jouit pas de toutes ses facultés mentales. Malgré cela, un prédateur sexuel ne l’a pas épargnée. B, son bourreau fait partie de cette catégorie d’individus qui profitent d’une défaillance physique ou intellectuelle de leurs semblables pour abuser d’eux.
Ce garçon a été identifié plus tard comme un jeune berger qui passait plus de temps avec les animaux pour les faire paître dans la brousse. Dès que l’occasion s’est présentée à lui, il a oublié un moment ses bêtes pour s’en prendre sexuellement à la pauvre B de la façon la plus sordide. Ces faits se sont passés, il y a quelques jours à Bafoulabé, un cercle de la Région de Kayes.
S’il faut croire nos sources, le jeune berger semblait avoir des yeux pour sa victime depuis un moment. Durant ce temps d’attente, la moindre occasion ne s’est présentée à lui pour qu’il puisse jouir de celle qu’il a longtemps guetté sans lui mettre la main dessus. Comme par malheur, le jour où les faits se sont passés, la jeune déficiente mentale a osé errer dans les environs de la brousse où le berger passait le plus claire de son temps en compagnie de ses animaux.
Dès qu’il l’a aperçue ce jour-là, B n’a pas laissé cette occasion lui échapper. Dans un premier temps, il a approché sa future victime, en essayant de passer par la méthode douce. Malheureusement pour lui, cette stratégie n’a pas fonctionné. La jeune fille a très vite compris les intensions malveillantes de son futur bourreau.
Puis, sans réfléchir par deux fois, elle a catégoriquement rejeté les avances de celui-ci. Visiblement, le jeune berger avait commencé à perdre la maîtrise de sa pulsion sexuelle. Frustré d’avoir été rejeté, il a aussitôt changé de stratégie pour atteindre son but. Dans sa tête, c’était désormais « ça passe ou ça casse ».
C’est ainsi qu’il a usé de la force pour saisir la jeune fille par les mains. Cette dernière a tenté de résister en se débattant de toutes ses forces pour échapper à son bourreau. Complètement aveuglé par le désir ardent d’entretenir une relation sexuelle avec la déficiente mentale, le jeune berger n’a pas hésité à lui assener un coup de canif qu’il portait sur lui.
Histoire de ramollir sa victime qui, à la vue du sang, n’a plus eu le courage de se débattre. Puis, il l’a entraînée de force jusque dans les fins fonds des broussailles. Là, sans la moindre défense, la pauvre était désormais à la portée de son bourreau. Et durant plusieurs minutes, le jeune berger a abusé de la déficiente mentale de 16 ans jusqu’à satisfaction.
Ensuite, il a disparu dans la nature laissant sa victime dans le sang. Cette dernière n’a eu la vie sauve que grâce à un villageois qui était de passage dans les environs de l’endroit où le viol a eu lieu. Le passant ayant compris qu’elle venait d’être victime d’une agression, l’a transportée vers le centre de santé le plus proche pour y recevoir des soins. Quant à l’agresseur, selon nos sources, il est resté introuvable.
Tamba CAMARA
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Le sacrifice de malheur
Si une réalité crève les yeux à Bamako, c’est la présence régulière d’œufs cassés et ou des feuilles de plantes jetées au niveau des carrefours et autres ronds-points de la capitale. La présence de ces saletés dans ces endroits publics est la conséquence de nombreux sacrifices que font nos compatriotes (pour la plupart du sexe féminin) sur recommandation d’un marabout ou d’un féticheur. Généralement, ces médiums leur demandent soit de briser un œuf à un carrefour très fréquenté par la foule, ou à un rond-point du même type de la capitale.
Souvent, ce sont des noix de cola, des plumes d’oiseaux qui jonchent nos carrefours. Ainsi, rares sont ces endroits publics de la Cité des Trois Caïmans qui échappent à ce phénomène entretenu pour la plupart par nos sœurs, tantes, cousines etc.
Ce jour-là donc, Y, une des « gros bonnets » de la capitale venait de quitter de chez son médium à Kalabancoro à la périphérie de la capitale. Elle roulait dans sa luxueuse voiture jusqu’à ce qu’elle arrive au niveau d’un carrefour près du marché de Kalabancoro. Pratiquement au même moment arrivait A, un jeune chauffeur de mototaxi, conduisant son engin avec un passager qu’il devait (en principe) amener chez lui. Les deux sont arrivés au carrefour presqu’au même moment.
Depuis sa voiture, d’un geste rapide, la bonne dame jette un œuf dans l’espoir qu’il va se casser sur le sol. Comme par malheur, l’œuf jeté de la voiture est allé cogner le dos du motocycliste qui passait par là. Celui-ci s’attendait à tout sauf à un évènement de ce genre en pleine ville et en plein jour. Curieusement, bien qu’elle l’ait jeté de toutes ses forces, l’œuf ne s’est pas brisé comme la bonne dame l’espérait.
Dans l’immédiat, le conducteur de la mototaxi n’a pas réalisé ce qui venait de lui arriver. Il lui a fallu quelques secondes, le temps de rassembler ses idées pour qu’il réagisse. Et puis sa réaction a été verbale et brutale pour la conductrice de voiture, responsable du jet d’œuf. C’était comme si le motocycliste s’attendait à cela pour déverser son venin sur la pauvre dame. Durant des minutes, il s’en est pris à Y, ignorant totalement les supplications et excuses de cette dernière. Plus le temps passait, plus le jeune homme s’énervait et plus il vomissait tout ce qu’il avait sur le cœur sur la pauvre dame.
Visiblement diminuée par ce qu’elle a considéré sur place comme une humiliation en public, elle a sorti de son sac deux coupures de dix mille francs CFA qu’elle a tendu au motocycliste pour le calmer. Mais rien à faire. L’homme continuait à vociférer sur la pauvre dame qui, visiblement ne savait plus où donner de la tête.
Les cris de protestation du jeune homme ont fini par alerter une foule de curieux qui a investi les lieux. Le conducteur de la mototaxi ne parvenait pas à digérer ce qui venait de lui arriver.
Ainsi, il s’est dirigé vers le poste de police à côté, pour expliquer son malheur aux agents en faction. Dans la foule, certains curieux ont finalement accepté d’intervenir auprès du jeune homme pour le calmer, en lui expliquant que la dame n’avait pas agi expressément. L’homme a finalement fait bon cœur contre mauvaise fortune. Sous la pression des intervenants, il a finalement cédé, mais le cœur en feu. Il a commencé ainsi à baisser le ton. Puis, comme s’il n’était jamais passé par là, il a continué avec son passager laissant la pauvre « gros bonnet » au milieu des curieux. Peu de temps après, cette dernière aussi a redémarré sa voiture pour disparaître dans la circulation à son tour.
T. C