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Faits divers : Deux braqueurs sous les verrous

Ils constituaient (probablement) la tête d’une bande de malfrats qui écumaient la périphérie est de la capitale. Ils n’auront pas le temps d’aller loin dans leurs lugubres projets

Il y a une semaine, les policiers du 7ème arrondissement ont mis hors d’état de nuire deux individus suspectés de vol à main armée et de braquage. Qualifiés de professionnels de vol d’engins à deux roues, ces malfrats sévissaient depuis un moment dans les secteurs de Sirakoro-Meguetana et ses environs à la périphérie est de Bamako. Tous deux âgés d’une trentaine d’années, ils se nomment Boubacar Berthé et Bourama Coulibaly. Nos policiers n’ont pas hésité à les qualifier de « délinquants notoires qui ont incontestablement un penchant pour les engins à deux roues ». Au commissariat de police, nos sources précisent qu’ils seraient vraisemblablement membres d’une bande évoluant dans les secteurs cités plus haut. Les mêmes sources ajoutent que ce sont des gens qui n’hésitaient point une seconde à faire usage d’armes à feu ou d’armes blanches pour déposséder leurs victimes de leurs biens.

L’interpellation de ce duo remet sur la table une fois de plus, l’épineuse question de la circulation anarchique des armes à travers le district de Bamako et ses environs. Des armes susceptibles de tomber entre les mains d’individus peu recommandables qui s’en servent pour faire régner la terreur au sein de la population. Nos deux bandits étaient de cette catégorie d’individus malintentionnés qui, par leurs agissements, coupaient le sommeil aux paisibles populations. Il en fut ainsi durant des semaines avant qu’ils ne tombent dans les filets du commissaire principal, Alhousseyni Ag Souleymane, en charge du commissariat de police du 7ème arrondissement. Pour que cela soit, les populations victimes ont collaboré avec leurs policiers.

C’était le 16 janvier dernier aux environs de 23 heures. Les deux malfrats étaient à deux sur une moto. Ils faisaient la ronde des secteurs de certains quartiers avant de se retrouver à Banankabougou en Commune VI du District de Bamako. Lancés à fond à la recherche d’une éventuelle proie, comme par hasard, leur chemin croisa celui du motocycliste X dans les confins dudit quartier. Sans hésiter, les bandits armés l’ont braqué en le menaçant de lui « faire sauter la cervelle » s’il ne leur remettait pas sa moto. La victime, coriace, tente de résister à cette menace. Elle refuse d’obtempérer bien que ses vis-à-vis avaient pointé une arme sur lui.

Nous apprendrons plus tard que le malheureux motocycliste a crié pour alerter d’éventuels secouristes. Ainsi, la population a favorablement répondu à ses cris. Dans les minutes suivantes, une foule d’anonymes surexcitée, a pris les deux braqueurs en chasse dans les ruelles du quartier. La foule grossissait au fur et à meure que les bandits cherchaient à s’éloigner des lieux. Coincés, ils seront finalement pris dans la nasse de la foule qui cherchait à en finir avec eux sur place.

Boubacar et Bourama (Les noms des bandits, Ndlr) passèrent plus tard un sale quart d’heure au cours duquel, ils ont été sérieusement molestés.
Les deux bandits sur lesquels la vindicte populaire s’était acharné étaient à un cheveu d’y passer, lorsque les policiers sont arrivés à les extraire des griffes de la population. C’est ainsi que les deux malfrats ont été sauvés d’une mort certaine dans une ruelle de Banankabougou.

Dans un état quasi lamentable du fait des coups reçus, ils ont été conduits dans les locaux du commissariat de police du 7è arrondissement pour la suite. Fouillés au corps, ils ont été trouvés en possession d’un pistolet automatique de fabrication artisanale amé-
liorée, avec un chargeur garni de cartouches.

Les preuves étaient suffisantes contre eux pour les renvoyer devant les juges afin qu’ils répondent de leurs actes. Difficilement, il pouvait en être autrement, car la foule était un témoin oculaire de taille. Des investigations sont en cours pour démanteler ce qui semble être une bande de malfrats opérant généralement à Sirakoro-
Meguetana et ses environnants.
Tamba CAMARA

Source: Essor

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